Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
Combat final
— Dumbledore ! On m’avait dit que tu étais mort. Cracha Voldemort.
— Encore une fois, je crains de devoir te décevoir. Répondit calment le mage blanc.
— Au contraire, j’aurais été extrêmement mécontent si tu étais parti avant d’avoir l’occasion d’assister à mon triomphe et à la destruction de tout ce que tu chéris.
Dark-Harry ouvrit les yeux surpris d’être encore en vie. Il se pinça pour vérifier qu’il était toujours là. Et repris ses esprits juste assez rapidement pour voir un intense bouclier de lumière constitué de ce qui semblait être de la magie pure se dissipait. Dumbledore venait de lui sauver la vie au péril de la sienne. Mais il n’eut pas le temps de laisser la culpabilité l’envahir qu’un bras sortit du néant le tira en arrière tout en lui planquant une main conte sa bouche pour l’empêcher de crier. Il fut alors recouvert de la cape d’invisibilité et serré contre son double qui lui fit signe de se taire avant de l’entraîner au loin.
— Ton orgueil est-il à ce point démesuré que tu penses pouvoir nous faire face seul vielle homme. Vociféra Voldemort.
— Les aurores sont en route Tom, je ne serais pas seul bien longtemps. Répondit calmement Dumbledore.
— Et quand ils arriveront, tu seras mort et moi, je triompherais.
Voldemort leva alors la baguette de sureau et les arbres de clairière se transformer en un nuage de pics qui foncèrent à toute vitesse dans la direction de Dumbledore. Celui-ci feint la surprise lorsque des mains squelettiques sortirent de terre pour le saisir et l’empêcher d’esquiver l’attaque mortelle. Ce piège aurait pu marcher si malgré ses bonnes résolutions Dumbledore n’avait pas pu s’empêcher de consacrer une grande partie de son attention à la pierre noire qui ornait l’index du seigneur des ténèbres. Ainsi lorsque sous l’emprise de la pierre de résurrection les morts revinrent à la vie d’un geste nonchalant, il transforma leur corps en une barrière morbide qui le protégea de l’attaque, pendant qu’il soumettait à l’imperium 3 mangemorts qui avaient eu l’audace d’essayer de le contourner afin de l’attaquer dans son dos.
Si Voldemort fut désappointé de son échec, il n’en montra rien et lança un gigantesque éclair noir qui défonça la barrière de squelette et qui aurait touché Dumbledore si celui-ci ne s’était pas brusquement retourné avec une agilité surnaturelle et avait à son tour lancé un éclair rouge qui heurta celui de Voldemort. Pendant que les marionnettes de Dumbledore combattaient leur ancien allé pour les empêcher de déranger leur nouveau maître, Dumbledore et Voldemort se lancèrent dans un duel de puissance pur que Voldemort était sûr de gagner grâce à la baguette de sureau. C’est donc avec effarement qu’il vit Dumbledore prendre soudainement le dessus et qu’il dut en urgence utilisée une invocation compliquée pour transformer l’intense magie qui fonçait vers lui pour le dévorer en un immense serpent de flamme (mais pas suffisamment rapidement pour éviter que la magie noire ne lui brûle une partie de son bras). Fou de colère, il se promit de faire payer au gamin de lui avoir menti en lui confiant une baguette parfaitement ordinaire avant d’envoyer le serpent attaqué Dumbledore qui invoqua alors un gigantesque Phénix composé d’eau. Sous le regard effaré des mangemort qui ne purent qui fuir précipitamment pour éviter d’être carbonisé, les deux créatures s’affrontèrent violemment en dispersant à chacun de leur contact de violentes vagues de vapeur à haute température et de plasma qui réduisirent en grava même le plus solide des rocs et entraînèrent un début d’incendie incontrôlable.
— Comment as-tu fait pour vaincre la protection offerte par l’amour de sa mère ? Demanda précipitamment Dumbledore en indiquant à sa créature de faire un crochet sur la gauche.
— Après tout ce temps. Non, après tout ce que tu as fait, tu crois encore l’amour ? Se corrigea Voldemort ans l’espoir de raviver les blessures de son adversaire. Cela explique pourquoi tu n’as pas pris la peine d’expliquer à cette moldu que sa famille n’avait rien à craindre de moi tant qu’elle resterait fidèle à son neveu. À moins qu’elle ne t’ait pas cru. Elle n’est peut-être pas aussi bête que je le pensais.
Dumbledore fut pendant quelques instants choqués par ce qu’il comprenait et Voldemort en profita pour tenter sans succès de dépasser sa créature par la droite.
— Espèce de vieil imbécile, tu n’aurais jamais dû parier sur l’amour. Surtout l’amour d’une moldu. Ses veracrasses sont incapables d’éprouver des émotions complexes. Repris Voldemort énervé par son échec.
— Après tout ce temps, tu n’as toujours pas passé outre les désagréments de ta jeunesse.
— Les désagréments ! LES DÉSAGRÉMENTS ! Hurla Voldemort soudainement hors de lui.
Les attaques du mage noires redoublèrent alors d’intensité. Non seulement le monstre de flamme se précipita avec acharnement contre son double aqueux comme pour tenter de le traverser sans se soucier de sa propre sécurité, mais en parallèle Voldemort commença à lancer des sorts de magie noire mineur en direction de Dumbledore qui peina à fournir suffisamment de puissance à son monstre pour le protéger de la chaleur des flammes tout en contrat ses attaques aussi faible soit-il. Pour la première fois du combat, il ressentit douloureusement l’absence de la baguette de sureau. Ainsi ne fut-il que partiellement agacé lorsqu’en désobéissance totale des ordres qu’il lui avait donnés, il vit Harry Dursley sortir du néant pour contrer un sort qu’il n’aurait jamais pu contrecarrer à temps pour éviter une belle estafilade.
— Je pensais t’avoir dit de rester caché jusqu’à l’arrivée des renforts. Lui reprocha néanmoins le vieil homme.
— Et moi, je pensais que vous aviez compris que vous deviez arrêter vouloirs faire tout, tous seuls. Répondit le jeune impertinent.
— C’est justement parce que j’ai appris à te faire confiance que je comptais te laisser reprendre mon flambeau.
Harry voulut protester une fois de plus, mais il dut se concentrer sur un duel qui débuta avec Nagini. Le serpent de Voldemort était habitué à esquiver les lents jets de lumière qui sortait des bâtons des deux jambes, ainsi Harry Dursley parvenait-il à peine à le maintenir à distance. Et ce n’était pas son seul sujet de préoccupations. En arrière-plan de leur combat respectif, l’incendie prenait de plus en plus d’ampleur au point qu’il commençait à suer à grosse goutte malgré les puissants sorts de protection dont Dumbledore et Voldemort avait parsemait les lieux pour ne pas être balayé par les conséquences leur affrontement. Au moins lorsqu’arriverait les renforts qu’avait demandés Dumbledore en lançant un patronus avant de se jeter à la rescousse de Dark-Harry, ils n’auront pas à les chercher pendant des heures dans l’immense foret pour les trouver. En parlant de Dark-Harry, il espérait que cela avait tété une bonne idée de le laisser seul sous la cape d’invisibilité. Son double était encore plus doué que lui pour s’attirer des ennuis.
Le combat sembla s’éterniser ainsi pendant un moment, mais en fait, il ne s’écoula qu’une minute ou deux avant qu’un petit groupe de sorcier vêtit de robe en lambeau ne les rejoigne. Harry cru d’abord qu’il s’agissait des renforts tant attendus, mais lorsqu’ils s’avancèrent, il remarqua que leur tête était recouverte du sinistre masque blanc des mangemorts.
— Je crois que vous avez raison. On va mourir. Commentât Harry Dursley avec une sérénité qui le surprit lui-même.
— Mais, j'avais faux sur tout le reste. Je le comprends maintenant. J’espère que ton double trouvera la force de me pardonner.
Dumbledore commença alors un mouvement de baguette extrêmement complexe et 3 immenses éclaires blancs emplirent la forêt. Cela ne durera que quelques secondes, mais l’air fut tellement chargé en magie qu’il sembla se solidifier et Harry du cessé de respirer. Il dut mobiliser toute son énergie pour ne pas s’évanouir devant la forte pression qu’il ressentait. Puis tout cessa aussi brusquement que cela avait commencé. Lorsqu’il rouvrit les yeux un calme inquiétant régnait sur la forêt. À part le bruit désormais lointain du feu, plus rien ne venait troubler le silence qui s’était abattu sur ce qui était maintenant une immense clairière calcinée ou les flammes s’était teintée faute d’oxygène.
— Woh! S’exclama Harry Dursley.
Cependant, il se reprit rapidement. Autour de lui les silhouette gisant par terre d’une vingtaine de mangemort commençait à bouger. Mais ce n’étaient pas eux qui l’inquiétait. Il rechercha fébrilement autour de lui ou était passé Voldemort. Quand il le trouva instinctivement, il poussa un cri.
— Noooooon !
À quelques mètres, se trouvait maintenant un cratère ou ce qui avait été le plus grand mage blanc de tous les temps agonisait par terre le visage ravagé par les flammes. Sans plus penser à ses ennemis ou aux nombreuses rancœurs qu’il avait accumulées contre le vieux sorcier Harry se précipita à ses côtés et commença à réciter la routine de soin sur un ton désespère. Lorsque le directeur ouvrit finalement les yeux une vague d’espoir le submergea qui se brisa immédiatement lorsqu’il entendit le murmure étouffé qu’était désormais la voix du vieil homme.
— Humps. Voilà ce qui arrive lorsque l’on fonce tête baissée dans un combat.
— Ne mourez pas, je vous en prie.
— Pourquoi ? Malgré les peines et les douleurs, j’ai eu une longue et belle vie. Et grâce à toi, je sais maintenant que si je tombe d’autre prendront ma place.
— Non, j’avais tort. Sans vous, on ne pourra pas s’en sortir.
— J’avais prévu de le trahir, tu sais. Mon serment inviolable. Si j’ai attendu le matin pour détruire les horcruxes, c’est parce qu’après je pensais devoir aller chez les Weasley pour récupérer ton protégé et m’en servir pour attirer Voldemort dans un piège dont aucun n’aurait rechapé.
Puis, après cette révélation, il sembla avoir un dernier éclair de lucidité et déclara sur un ton alarmé :
— Dans ma poche. Crochet de basilic. Utilise-le sur la pierre. Vite !
Puis il utilisa ses dernières réserves d’énergie pour montrer un tas de cendre à côté de lui d’où semblait émaner une curieuse lumière verte, avant de s’éteindre subitement. Définitivement cette fois-ci.
Sans perdre un instant Harry à regretter la mort du directeur ou à interroger ses sentiments contradictoires envers le double de son mentor, Harry commence à fouiller les multiples poches de la robe du directeur. À côté de lui, la lumière verte s’était transformée en une aura noire malfaisante.
— aller plus vite. Putain de merde. Jura-t-il en lançant au loin une énième carte de chocogrenouille et une boite de bonbon au citron.
— Pourquoi a-t-il autant de poche.
Puis il arrêta sa main juste avant de se faire piquer lorsqu’il tomba enfin sur un objet long et dur (Note de l’auteur : je sais à quoi vous pensez espèce de dégoûtant). Il ne fit alors la remarque que ce n’était pas très prudent de rechercher un crochet empoisonné à main nue. Mais tous ses scrupules furent balayés lorsque les cendres s’envolèrent et commencèrent à prendre forme humaine. Sans aucune précaution, il arracha le crochet de la poche de Dumbledore et se jeta sur la bague qui flottait désormais dans les airs au centre du phénomène et y enfonça profondément le crochet.
Immédiatement, un cri de douleur terrifiant s’échappa de la bague et la tempête de magie noire se transforme en une explosion magique qui éjecta Harry Dursley au loin.
Péniblement, Harry se releva et vit avec satisfaction que le tas de cendre était redevenu inerte. Il poussa, alors un soupir de soulagement et commença à chercher un moyen de trouver Dark-Harry qui avait intérêt à être resté caché loin des combats sous sa cape d’invisibilité comme il lui avait demandé. Cependant, il comprit que son espoir était vain lorsqu’un cri de douleur bien trop familier à ses oreilles surgit du néant entre lui et les reste de celui, il ne voulait plus prononcer le nom.
Il dut alors regarder impuissant, une ombre surgir du tas de cendre au centre du cratère qui avait été Voldemort. Dès que l’ombre atteignit la source du bruit, la cape d’invisibilité glissa et dévoila son double qui hurlait en se tenant la tête pendant que sa cicatrice rougeoyait comme un bout de métal chauffé à vif.
— Aaaah ! Au secours, aide-moi. Cria Dark-Harry entre deux hurlements.
Harry Dursley était paralysé par la peur et l’indécision. Mais la situation lui était bien trop familier et l’urgence bien trop pressante, pour qu’il continue d’hésiter.
— Harry, pardonne-moi. Pestis Incendium ! Lança Dark-Harry d’une voix suppliante.
Immédiatement, une langue de flamme magique surgit de sa baguette et engloutit Dark-Harry dont les hurlements redoublèrent. Trop absorber par la culpabilité, il ne remarqua pas que la pierre de résurrections et la baguette de sureau gisait maintenant aux pieds du corps fumant qui avait été Dark-Harry juste à côté de la cape d’invisibilité. En conséquence, il ne remarqua même pas lorsque dans sa recherche effrénée de nouvelles victime pour combler sa faim insatiable le Feudeymon consuma intégralement les 3 reliques.
Aussitôt, Harry Dursley s’effondra sur le sol comme privé de toute énergie. Même se traînait au sol pour s’éloigner du démon de feu décornait hors de contrôle lui demandait un effort de volonté surhumain. C’est donc avec résignation et calme qu’il regarda Lucius Malfoy dont le masque blanc avait été fendu s’approcher de lui accompagner de dix autres mangemort.
— Avada Kedavra. Prononça la voix froide et sans émotion de l’aristocrate.
La dernière pensée qui traversa l’esprit embrumé d’Harry Dursley fut que l’image de ce trait vert qui fonçant dans sa direction lui rappelait vaguement quelque chose. Comme un vieux souvenir d’enfance.
oOoOoOo
Ce soir-là, en franchissant les portes de son manoir Lucius Malfoy jubilait. Il était 4 heures du matin et il n’avait pas dormi depuis plus de 24 heures, cependant même s’il avait voulu dormir, il en aurait été incapable. Au loin, il voyait les premiers rayons du soleil commençait à pointer sur son immense domaine. Les premières lueurs d’un jour nouveau pour lui et le monde sorcier, dont Lucius utiliserait chaque minute pour en prendre le contrôle.
— Dobby, apporte-moi une bouteille de Jéroboam de Château Mouton-Rothschild 1945.
Pour bien marquer son ordre, il l’accompagna d’un douloureux sort de brûlure. Mais l’elfe habitué aux mauvais traitements de la part de sa famille broncha à peine.
— Oui maître.
Puis l’elfe disparu dans un léger plop avant de réapparaître avec la précieuse bouteille dont il s’empressa de servir un verre à son maître en tremblant légèrement de peur.
Lucius l’observa faire en silence puis leva son verre en se disant que bientôt tous craindraient son nom.
— Mon bien-aimé. L’heure, n’est-elle pas trop matinale pour de telles jouissances épicuriennes ? Lui susurra Narcissa à l’oreille qui inquiète pour son mari était immédiatement venu à sa rencontre encore vêtue de sa robe de chambre aux liserés bordés d’or, lorsque les protections du manoir l’avaient averti de son retour.
— Au contraire, ma douce fleur, l’heure est bien tardive, mais il ne serait y avoir de meilleurs moments pour savourer ce nectar. 1945, le début d’une ère aussi exceptionnel qu’exécrable. Une ère qui est désormais achevée. Et je présage que vous serez la reine de la suivante.
Lucius expliqua ensuite avec excitation les événements de la veille et sa femme ne tarda pas à être contaminée par son enthousiasme. A-t-elle point qu’il se demanda ce que Narcisa savait réellement de l'état de leur finance. Lucius avait pourtant bien veillé à ce qu’elle ne sache rien de leur situation financière dramatique. Les choses de l'argent ne concernaient pas le sexe faible et il n'était pas tombé assez bas pour devoir réclamer son aide. Néanmoins, il est vrai que sa femme était particulièrement intelligente et qu’elle avait dû se douter qu’ils étaient dans une situation délicate lorsque quelques jours plus tôt, les huissiers accompagnés de Dumbledore étaient venus sonner tôt le matin à leur porte et avait trouvé ce maudit cahier entouré des reliques les plus noires de la maison Malfoy. Les amendes étaient si élevées que même en hypothéquant le manoir, il ne savait pas comment il aurait pu les payer. Bien sûr, cela n’aurait pas été un problème si durant toutes ces années, il n’avait pas dû dépenser autant d’argent pour surenchérir sur les généreux pots-de-vin que Dumbledore offrait aux membres du Magenmagot les plus influent. Cependant, il n’avait pu se résoudre à laisser la direction du monde sorcier à cet amoureux des moldus.
Et maintenant Dumbledore était mort et sa femme allait bientôt hériter des fortunes combinées des Blacks, des Lestrange et des Potter. En effet, les arbres généalogiques étaient formels. Grâce au mariage de Charlus Potter et Dorea Black, sa femme était maintenant le plus proche parent de feux Harry Potter. Et aussi surréaliste que cela puisse paraître avant qu’il ne l’achève, le gamin avait renouvelé l’exploit de vaincre son maître. Même s’il n’avait pas vraiment compris ce qui s’était passé dans la forêt interdite cette nuit, la disparation de sa marque des ténèbres lui indiquait la seule chose qu’il avait besoin de savoir : il était libre et cette fois, c’était définitif.
Avec la disparition de ses deux monstres, Lucius devait juste s’assurer que personne ne le relie aux événements du chemin de traverse et bientôt, il pourrait prendre la direction du monde sorcier.
C’est ainsi que quelques minutes à peine après l’ouverture de Gringotts le chemin de traverse fut secouée d’un cri de rage provenant des profondeurs de la banque. Lucius venait d’apprendre qu’en vertu d’une loi qu’il avait lui-même écrite afin de pouvoir s’arroger une partie de l’héritage des princes, sa femme n’avait aucun droit sur la succession des Potter. À l’époque, il n’avait pas compris pourquoi Dumbledore avait accepté de négocier son approbation d’une loi reniant l’égalité homme-femmes en matière d’héritage.
— Cette espèce de salops. Il m’a bien eu. Même après la mort, il ne peut pas s’empêcher de me pourrir la vie, ce vieux citronné. Dire que j’ai accepté la nomination de ce minable d’Elphias Doge au Magenmagot en échange de son soutien. Si ça se trouve, c’est ce fils de pute qui m’a soufflé l’idée de cette maudite loi.
— Lucius. Une telle vulgarité est indigne de vous. L’admonesta Narcissa Malfoy.
Mais Lucius l’ignora et hurla sur le gobelin :
— Qui !? Qui est l’héritier dans ce cas ?
Avant de répondre le gobelin rangea lentement les papiers éparpillés sur son bureau et tenta de se composer un visage neutre avant de répondre avec un petit sourire :
— Bien que cela ne vous concerne nullement, en vertu de plusieurs décennies de relation fructueuse, je consens à titre exceptionnel à vous révéler que si vos informations venaient à être confirmées sur la regrettable disparation de monsieur Potter, le légitime héritier de tous ses titres, domaines et biens serait : Mr Arthur Weasley.
La légende raconte que son cri de rage fut entendu même à l’autre bout du pays.
C’est ainsi que la paix revint dans le monde sorcier et que les Weasley devinrent subitement la plus grande fortune d’Angleterre. Fortune qu’ils distribuèrent généreusement autour d’eux permettant la récréation d’un tissu associatif fort et de média indépendant du ministère. C’est ainsi qu’après la mort de Cornélius Fudge, Percy se présenta au poste de ministre de la magie et fut le premier candidat à remporter l’élection sans avoir recours à la corruption ou au chantage. Cependant toute médiale à son revers et il fut contrant par le fort mouvement social qui l’avait porté au sommet du pouvoir à user de son mandat pour faire rentrer le monde sorcier dans une ère de liberté, d’égalité et de progrès. Toutes ces années d’étude et de travail pour mettre en œuvre les réforment voulue pas des bouseux qui n’ont même pas eu 3 buses, c’est vexant, c’est comme s’il était leur représentant et non leur dirigeant.
Bon ok, j’arrête la diatribe populiste et je termine l’histoire par un traditionnel : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants hétéros cisgenre. Statistiquement ils eurent aussi quelques homosexuelles et un trans, mais le monde sorcier n’était pas encore prêt pour mai 68.
oOoOoOo
Note de l’auteur : Jéroboam de Château Mouton-Rothschild 1945 est un vin qui existe vraiment et qui est l’un des plus chers au monde. D’après ce que j’ai lu sur les sites spécialisés, vous pouvez en consommer dans certains restaurants de luxe pour la modique somme de 9 000 $ le verre.
Perso, je déteste toute forme d’alcools et la célébration de cette drogue me donne envie de vomir. L’alcool est l’une des pires drogues au monde. Elle est plus addictive que la cocaïne et ses conséquences sur la santé et le comportement n’ont quasiment aucun équivalent.
Si vous tenez à vous droguer, de mon point de vue, il est préférable de se mettre au cannabis, à la cigarette ou aux anxiolytiques qu’à l’alcool. Mais qu’on soit claires, la consommation de drogues, est à mes yeux une saloperie à éviter. Sauf si vous voulez devenir les putes des multinationales sans scrupules ou des mafias qui vendent ses merdes en toute connaissance de cause (je m’excuse auprès des prostitués pour cette comparaison, n’importe quelle esclave sexuelle déportée d’Europe de l’Est par un réseau de trafic d’être humain à plus d’autonomie et de dignité qu’une personne dépendante à l’alcool, au cannabis, aux anxiolytiques ou au tabac).
Cependant lorsque par hasard, j’ai entendu parler de ses bouteilles crée spécialement pour célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale, je me suis dit que c’était un détail qu’il fallait absolu que j’intègre à mon histoire.
Note de l’auteur 2 : Pour être honnête, j’ai hésité à m’arrêter là, mais je me suis promis de faire une histoire de multivers et jusqu’à présent, on n'a vu qu’un univers alternatif. Et puis le but, c’est aussi d’avoir une fin heureuse pour Harry et là celle-là est encore pire que la précédente. On n’a pas un Harry qui est mort, mais deux. Non aussi satisfaisant que soit ce dénouement, je ne peux pas m’arrêter là.