Le blog de Serpentfou

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Potterverse

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024

Suite de Harry Dursley.

L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.

Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)

Rencontre avec Potter original

« Dumbledore a essayé d’empêcher que je m’empare de la Baguette de Sureau ! Il voulait que Rogue devienne le vrai maître de la baguette ! Mais je suis arrivé avant toi, petit bonhomme… Je me suis procuré la baguette avant que tu ne puisses mettre la main dessus. J’ai compris la vérité avant que tu ne me rattrapes. J’ai tué Rogue il y a trois heures et la Baguette de Sureau, le Bâton de la Mort, la Baguette de la Destinée, m’appartient véritablement, désormais ! Le dernier plan de Dumbledore a échoué, Harry Potter !

— En effet, reconnut Harry. Vous avez raison. Mais avant que vous ne tentiez de me tuer, je vous conseillerais de réfléchir à ce que vous avez fait… Réfléchissez et essayez d’éprouver un peu de remords, Jedusor…

— Qu’est-ce que c’est que ça, encore ?

Rien dans tout ce que Harry lui avait dit, ni les révélations, ni les railleries, n’avait causé à Voldemort un tel choc. Harry vit ses pupilles se contracter jusqu’à n’être plus que deux fentes et la peau blanchir autour de ses yeux.

— C’est votre unique et dernière chance, reprit Harry. C’est tout ce qui vous reste… Sinon, j’ai vu ce que vous deviendrez… Soyez un homme… Essayez… Essayez d’éprouver du remords…

— Tu oses…, répéta Voldemort.

— Oui, j’ose, répliqua Harry, parce qu’il est vrai que le dernier plan de Dumbledore a échoué, mais ce n’est pas moi qui en ai subi les conséquences, c’est vous, Jedusor…

La main de Voldemort qui tenait la Baguette de Sureau tremblait et Harry serra étroitement entre ses doigts celle de Drago. Le moment décisif, il le savait, allait arriver dans quelques secondes.

— Cette baguette continue à ne pas marcher pleinement pour vous, parce que vous n’avez pas assassiné la bonne personne. Severus Rogue n’a jamais été le véritable maître de la Baguette de Sureau. Il n’a jamais vaincu Dumbledore.

— Il l’a tué…

— Vous ne m’écoutez donc pas ? Rogue n’a jamais vaincu Dumbledore ! La mort de Dumbledore avait été planifiée par eux deux ! Dumbledore voulait mourir sans avoir été vaincu, il voulait rester le dernier vrai maître de la baguette ! Si tout s’était passé comme prévu, le pouvoir de la Baguette de Sureau serait mort avec lui, car elle n’aurait jamais été conquise !

— Dans ce cas, Potter, c’est comme si Dumbledore m’avait donné la baguette ! La voix de Voldemort frémissait d’une délectation cruelle.

— J’ai volé la baguette dans la tombe de son dernier maître ! Je l’ai prise contre la volonté de son dernier propriétaire ! Son pouvoir m’appartient !

— Vous ne comprenez toujours pas, Jedusor ? Posséder la baguette ne suffit pas ! La tenir entre vos mains, vous en servir, ne vous en donne pas réellement la maîtrise. N’avez-vous pas écouté Ollivander ? C’est la baguette qui choisit son sorcier… Or, la Baguette de Sureau s’est reconnu un nouveau maître avant que Dumbledore ne meure, quelqu’un qui n’avait jamais posé la main dessus. Ce nouveau maître a enlevé la baguette à Dumbledore contre la volonté de celui-ci, sans jamais très bien comprendre ce qu’il avait fait, sans comprendre que la baguette magique la plus dangereuse du monde s’était soumise à lui…

La respiration de Voldemort s’était accélérée, on voyait sa poitrine se soulever rapidement et Harry devinait que le maléfice était proche, il le sentait naître dans la baguette pointée sur son visage.

— Le véritable maître de la Baguette de Sureau était Drago Malefoy.

Pendant un instant, une expression de totale stupeur passa sur le visage de Voldemort mais disparut aussitôt.

— Qu’est-ce que ça change ? dit-il d’une voix douce. Même si tu as raison, Potter, cela ne fait aucune différence, ni pour toi ni pour moi. Tu n’as plus la baguette à la plume de phénix. Notre duel reposera sur la seule habileté… Et quand je t’aurai tué, je m’occuperai de Drago Malefoy…

— Mais il est trop tard pour vous, répliqua Harry. Vous avez laissé passer votre chance. Je suis arrivé le premier. J’ai vaincu Drago, il y a quelques semaines. Je lui ai pris sa baguette. D’un petit geste sec, Harry montra la baguette d’aubépine et sentit tous les regards se concentrer sur elle.

— Tout revient donc à cela, n’est-ce pas ? murmura Harry. La baguette que vous tenez dans votre main sait-elle que son dernier maître a subi un sortilège de Désarmement ? Si c’est le cas… je suis le vrai maître de la Baguette de Sureau.

Une lueur rouge et or jaillit soudain au-dessus d’eux, dans le ciel ensorcelé, en même temps qu’un soleil éclatant dessinait ses premiers contours à la fenêtre la plus proche. La lumière éclaira leurs visages au même instant et Voldemort se transforma brusquement en une tache flamboyante. Harry entendit la voix suraiguë lancer un hurlement au moment où lui-même criait son espoir vers les cieux, en brandissant la baguette de Drago !

— Avada Kedavra !

— Expelliarmus !

La détonation retentit comme un coup de canon et les flammes dorées qui explosèrent entre eux, au centre précis du cercle qu’ils avaient dessiné de leurs pas, marquèrent le point où les deux sortilèges se frappèrent de plein fouet. Harry vit le jet de lumière verte de Voldemort heurter son propre sort, il vit la Baguette de Sureau s’envoler très haut, sombre dans le soleil levant, tournoyant sous le plafond enchanté telle la tête de Nagini, virevoltant dans les airs en direction du maître qu’elle ne voulait pas tuer, celui qui avait fini par prendre pleinement possession d’elle.

De sa main libre, Harry, avec l’habileté infaillible de l’attrapeur, saisit la baguette au vol, tandis que Voldemort basculait en arrière, les bras en croix, les pupilles fendues de ses yeux écarlates se révulsant. Tom Jedusor s’abattit sur le sol dans une fin triviale, le corps faible, ratatiné, les mains blanches et vides, son visage de serpent dépourvu d’expression, inconscient. Voldemort était mort, tué par son propre maléfice qui avait rebondi sur lui. Harry, les deux baguettes à la main, regarda la dépouille de son ennemi. Pendant un instant de silence frémissant, le choc du moment fut comme suspendu.

— C’est donc ainsi que ça s’est passé. Raisonna subitement une voix froide et sifflante comme un serpent dans le silence de ce qu’il restait de la grande salle au moment où tous s’apprêtaient à laisser éclater leur joie.

Le visage remplit d’horreur et de surprise tous se retournèrent, en direction de l’entrée à moitié obstruée par les décombres de la grande salle où se tenait dans une expression presque nonchalante deux Voldemorts dont l’une brandissait une copie de la baguette de sureau alors que l’autre ayant les traits du jeune Jedusor tenait la pierre et la baguette. Mais avant qu’Harry, ne put comprendre ce qui se passait l’enfer se déchaîna sous ses yeux et ce qu’il restait de Poudlard s’effondra dans un torrent de poussière en remplissant l’espace d’un bruit sourd qui évoquait l’agonie d’une bête immense. Harry n’eut que le temps de se jeter à terre et d’espérer survivre une fois de plus avant qu’un large nuage de fumée et de débris ne s’abatte sur lui. Lorsque la poussière retomba suffisamment pour qu’il puisse voir autour de lui, il essuya ses lunettes croyant que sa myopie lui jouait des tours. Mais les cris de terreur que poussèrent les survivants de l’ordre en se dégageant des gravats de ce qui avait été la grande salle lui prouvèrent que tout ceci était bien réel. Alors que les reliques de la mort luisaient d’une intense lumière sous l’effet de la magie invoquée conjointement par les deux Voldemorts : Bellatrix Lestrange, Fenrir Greyback, Théodore Nott et tous les autres mangemort qui avait été vaincu au prix, d’innombrables sacrifices durant la bataille revenaient à la vie. Le visage des mangemorts ressuscités affichait tous un mélange de surprise, d'adoration pour leur maître.

— Voilà qui devrait rendre ce combat un plus intéressant. Mes fidèles mangemort, je vous offre une seconde chance de me prouver votre valeur. Ne me décevez pas cette fois.

Un jeune mangemort qui devait tout juste avoir 18 ans se lança à l’assaut des résistants exténué sans se coordonner avec ses collègues (probablement dans le but de se faire remarquer par Voldemort). Malgré leur fatigue et le coup au moral qu’il venait de subir, les défenseurs se remirent immédiatement en formation de combat et le cueillir par une volée de sorts qui le renvoyèrent au cimetière dont il n’aurait jamais dû sortir.

Avec un sourire cruel Voldemort leva alors son doigt orné de la bague de sureau et les reliques se mirent à luire d’une lueur verte surnaturelle et quelques secondes plus tard, le mangemort se releva de nouveau.

— Imbécile. Tu as de la chance que le bon sang soit si rare. Mais je te préviens à la prochaine erreur, tu subiras mon courroux éternel. Bien où en étions-nous. Ah oui. Nous devions arracher quelques mauvaises herbes.

La suite fut confuse dans la mémoire d’Harry. Harry avait vaguement le souvenir qu’après ce coup d’éclat une partie des défenseurs perdit tout espoir et tentèrent de fuir, abandonnant le combat et toute formation. Le reste n’était qu’une bouillie d’image non ordonnée qui surgissait parfois dans ses cauchemars. Molly Weasley hurlant de douleur jusqu’à faire un arrêt cardiaque sous les sorts d’une Bellatrix ayant décidé de prendre sa revanche, alors qu’elle était restée en arrière pour tenter de protéger la fuite des plus jeunes. Hermione qui le forçait à courir. Le sang, tout ce sang. Tellement que le lac de Poudlard vira au rouge.

Puis Ron lui donna une claque. Harry se força alors à concentrer son attention sur le visage baigné de larme de son meilleur ami qui lui hurlait des phrases inintelligibles. Il reprit ses esprits et constata qu’ils étaient seuls au milieu de la forêt interdite. Il se demanda quelques secondes combien de personne s’était encore sacrifié pour qu’il puisse s’enfuir, mais s’il voulait vraiment leur rendre hommage, il devait avant tout chercher une solution.

C’est là qu’il prit conscience de la baguette de sureau qui était toujours entre ses mains depuis ce qu’il avait pensé être son ultime victoire et de la cape d’invisibilité que tenait Ron. Quelque part au moment de leur fuite ses amis avait dû la ramasser et l’utiliser pour faciliter leur retraite. D’ailleurs, c'était sans doute grâce à elle et à l’incroyable protection qu’elle offrait qu’il avait pu s’échapper si facilement alors qu’ils étaient des cibles prioritaires.

— Il faut qu’on trouve la pierre. Notre seule chance, c’est d’avoir nos propres reliques. Déclara Harry d’une voix qu’il espérait plus assurer qu’il ne l’était en réalité.

— Ce n’est, qu’une légende. Opposa Hermione d’une voix hachée, alors qu’elle tentait de reprendre son souffle après la course effrénée qu’elle avait dû faire pour échapper aux mangemorts.

— Comment peux-tu encore être sceptique après ce que l’on vient de voir ?

— Justement, je ne sais pas ce que j’ai vu. Répondit Hermione au bord de l’hystérie.

Ron s’approcha alors d’Hermione et la serra dans ses bras. Après quelques secondes, elle se reprit.

— D’abord, il faut que l’on trouve un endroit sûr et qu’on se repose. Décréta Hermione

— Non ! On ne peut pas abandonner. Fuyez si vous voulez, moi, je reste.

— Harry ! Tu ne trouves pas qu’on s’est assez battue ? Qu’il n’y a pas déjà eu assez de morts ? Appuya Ron d’une voix faible.

— Que veux-tu que l’on fasse sans plan et tout seul ? Si on veut avoir une chance de le vaincre un jour, il faut fuir. L’appuya Hermione.

L’adrénaline pulsait encore dans les veines d’Harry et l’empêchait de réfléchir correctement. Il n’avait aucun argument logique à opposer à ses amis et il ne rêvait que d’une seule chose : s’allonger dans un lit avec et ne plus se réveiller avant plusieurs jours. Cependant, il était persuadé que s’il partait maintenant, ils ne reviendraient jamais.

Abandonnant l’idée de convaincre ses amis et sourds aux protestations, il s’enfonça dans la forêt interdite en espérant trouver la troisième et dernière relique. Il était persuadé que s’il l’a trouvé tout s’arrangerait. Si Voldemort avait pu ressusciter ses mangemorts, alors lui pourrait… Mieux valait ne pas y penser. Le conte des 3 frères m’était clairement en garde contre ce genre d’espoir.

Il enjamba des racines traites et avança, attentif aux moindres bruits, prêts à défendre chèrement sa vie essayant de reconnaître le chemin. Il lui semblait avoir abandonné la pierre à une dizaine de mettre au sud de l’ancien repaire d’Aragog. Mais comment retrouver une pierre au milieu de centaine d’autres et d’une forêt dense ? Pourquoi avait-il abandonné la pierre ? Si au moins il avait fait un point de repère pour pourvoir la récupérer au cas où. Mais à ce moment-là, il était persuadé d’aller vers sa mort. Et maintenant il parcourait de nouveau ce même sentier, s’attendant à voir surgir à tout moment un éclair vert ou le visage serpentin de sa Némésis. Cependant, pour l’avoir expérimenté, il savait qu’il y avait pire que la mort et malgré les protestations de ses amis décida de continuer. S’il devait mourir, ce serait après avoir tout tenté pour sauver ses amis et annuler les scènes horribles qu’il venait de vivre. Oui, il y avait bien plus difficile que d’accepter sa mort : contempler celle de ses proches.

Au moment où ses pensées lui vinrent en tête, il ressentit comme un appel. Immédiatement, il pensa à un piège de Voldemort et renforça ses boucliers occlumentiques, mais le lien entre eux avait été détruit par la mort de l’horcruxe qui avait trouvé refuge en lui. Et de toute façon, l’appel n’avait rien à voir avec ce que Voldemort aurait été capable de produire. Lorsque l’esprit de Voldemort et le sien se chevauchaient ou que ses émotions lui parvenaient, il ressentait douloureusement toute la violence de leur propriétaire. Là, il s’agissait de quelque chose de plus doux et plus neutre. Comme attiré par un aimant, il se dirigea vers la direction d’où il provenait et après une dizaine de minutes de marche, il la remarqua immédiatement : la pierre de résurrection gisait au pied des racines d’un arbre centenaire. Mais il n’eut pas le temps de se saisir de la pierre qu’un portail magique s’ouvrit. Il s’arrêta et sortit sa baguette.

Dans son dos, il ressentit avec une certaine chaleur, ses amis en faire de même. Il prit conscience que durant les derniers instants, il n’avait pas été un très bon ami, fonçant comme à son habitude vers le danger sans tenir compte de personne. Malgré tout, ils étaient quand même restés pour le soutenir.

Le portail s’illumina soudainement et il dut plisser les yeux pour ne pas être aveuglé. Il distingua 3 silhouettes un peu plus petites que lui, en sortirent. Harry ne perdit pas de temps à essayer de les identifier :

— Stupefix ! Hurla-t-il en même temps que ses amis

— Protegeo ! Répliquèrent les inconnus d’une voix qui sembla curieusement familière à Harry. Ça ne l’empêcha pas de se jeter immédiatement à terre pour esquiver une contre-attaque qui ne vint jamais. Mais il eut la surprise de voir que ses amis ne l’avaient pas suivi. À la place, ils contemplaient immobile et d’un air bouche bée les 3 inconnus.

— Et bien qu’elle accueille. Tu as de la chance d’avoir un visage particulièrement agréable. Bon, on recommence. Bonjour, Harry, je suis Harry et lui, c’est Harry et là, tu ne vas pas le croire, mais lui, c’est Bob. Non, je déconne, il s’appelle Harry.

— Aussi horripilant que soit mon confrère, je te saurais également gré de faire preuve de moins d’hostilité.

— Comment ça horripilant ? Je suis la gentillesse incarnée. Et puis tu n’as pas été beaucoup plus accueillant quand on a débarqué chez toi. Répliqua Harry Dursley

— Vous croyez vraiment que c’est le moment de s’envoyer des fions au visage tous les deux. Au cas où vous l’oublieriez, on n’est pas venue en touristes. Et sans les reliques de la mort, notre temps est compté. Surtout le tient. Contrairement à moi, tu n’as pas pu utiliser la cape depuis longtemps. Les engueula presque Dark-harry.

— Mais c’est qu’il grandit et devient un vrai petit adolescent. Répondit Harry Dursley en passant sa main d’un air condescendant dans les cheveux de Dark-Harry avant de poursuivre en direction de Ron et Hermione qui se remettait doucement de leur choc et commençait à baisser leur baguette :

— Et vous vous êtes qui ?

Devant leur silence stupéfait, Lord Harry expliqua :

— Elle s'est Hermione Weasley et si elle est à moitié aussi intelligente que la mienne, nous pouvons nous estimer heureux que le destine l’ait placé sur notre chemin. Lui par contre, c’est Ron Weasley. Même s’il était deux fois plus intelligent que le mien sa présence ne nous sera d’aucun secours.

— Hé ! S’exclama Ron.

— Tu vois, c’est exactement à cause de ça que l’on est si mal accueillit quand on débarque quelque part. Excuse-moi de ne pas t’avoir reconnu Ron, mais la dernière fois que je t’ai vu tu n’avais que 9 ans. Ravis qu’ici, tu ne te sois pas fait écrabouiller par un troll. On a perdu deux mages noirs psychopathe à poil court, vous ne les auriez pas vus par hasard ? Signe distinctif : une forte propension à vouloir conquérir le monde.

— Non mais qu’est ce qui ne va pas chez vous ! Est-ce que vous avez la moindre idée de combien de morts que vos vous-savez-qui ont fait Et vous vous êtes là à plaisanter comme si de rien n’était. Cria classic-Harry après s’être relevé.

— Hé calmos. On y est pour rien si Volde

— NOOOOON. Hurlèrent immédiatement Classic-harry, Hermione et Ron.

— mort… Quoi ? C’est juste un nom.

Mais il était déjà trop tard et le tabou se déclencha et immédiatement plusieurs pops de transplanage se produisirent dans leur dos et une voix décharnée à leur glacer le sang raisonna.

— Un nom que je t’apprendrais à ne pas prononcer impunément petit impertinent.

Autour d’eux, une marée de mangemort s’avança de toutes les directions et les encerclèrent pendant que doucement, les deux Voldemort descendirent depuis les airs en arborant fièrement leur exemplaire des reliques de la mort.

— Plusieurs sorts anti-transplanage ont été disposés tout autour des lieux. Cette fois, vous ne vous échapperez pas. Les menaça le Voldemort de Lord-Potter.

— Aujourd’hui par la seule force de sa volonté Voldemort récrit son destin. Un destin où vous n’aurez pas votre place. Compléta le Voldemort de Dark-Harry.

— Pourquoi nous échapperions nous ? Si ce que tu nous as expliqué est vrai, tu ne peux pas nous tuer. Bluffa Harry Dursley sur une inspiration soudaine.

— Vraiment ! S’exclamèrent en même temps (mais sûr dès ton différent), les deux Voldemort.

Classic-Harry, Hermione, Ron, et Lord Harry, c’était spontanément mis en formation dos à dos et se préparer à défendre chèrement leur vie. Le Voldemort de Lord-Harry repris :

— Voilà une amusante assertion. À moins que tu ne veuilles que nous mettions ta théorie à l’épreuve, je te conseille de rapidement t’expliquer.

— Voyons, c’est pourtant évident. Si c’est vraiment le Harry originel, alors c’est lui qui a engendré la naissance de nos mondes respectifs. Si tu le tues, tu annules ta propre naissance.

— Je crains que tu ne sous-estimes grandement les pouvoirs de Lord Voldemort. Le pouvoir de la cape nous protégera de ce genre de désagrément. Répondit le Voldemort de Lord-Harry.

— À toi à quel point je suis déterminé à t’arrêter. Répliqua Harry Dursley. Pestis Incendium !

Les Voldemort incantèrent immédiatement un bouclier ou un autre sort à même de repousser les flammes démoniaques, mais jamais elles ne vinrent. À la place elles se dirigèrent vers classic-Harry qui ressentit pour la énième fois ce jour-là, sa dernière heure arrivée.

— Un geste de ma part et il ne restera rien à ressusciter. Je te connais Tom. J’ai eu une version de toi dans la tête pendant plusieurs mois. Si tu ne nous as pas déjà tués, c’est que tu as besoin de nous. Ou de l’un d’entre nous. Dis à tes esclaves d’aller voir au pôle Nord si j’y suis. À moins que tu ne te sentes, pas capable de nous faire face seule. Déclara Harry Durlsey en s’efforçant de ne pas tourner son regard vers celui de ses alliées qu’il venait en quelque sorte de trahir à nouveau.

— Tu oses me menacer. Sache que Lord Voldemort ne négocie jamais. Mangemort, apprenez le respect à ce misérable avorton. Ordonna le Voldemort de Lord Harry.

— Idiot ! Aurais-tu oublié que les reliques de ce monde lui sont encore soumises. Mangemort reculé, ou il vous en cuira. S’opposa le Voldemort de Dark-Harry

— Mais voyons, il bluffe. Jamais les toutous de Dumbledore n’oseraient se salir les mains.

— Pas celui-là, il l’a déjà fait.

— Et bien, nous nous contenterons de celles que nous possédons déjà. Mangemort, passez immédiatement à l’attaque. Nous avons déjà perdu bien trop de temps. Répliqua le Voldemort de Lord-Harry

— ARRÊTEZ ! Ordonna Le Voldemort de Dark Harry en lançant un stupéfix informulée à un mangemort un peu trop presser d’en découdre avec les adolescents. Si nous continuons à nous partager la cape sur le long terme, nous nous effriterons. Il nous faut absolument le convaincre de nous donner la sienne.

— Tu as sans doute raison. Avada Kedavra ! Hurla le Voldemort de Lord-Harry en attaquant le Voldemort de Dark-Harry.

— Serpensortia maxima ! Idiots, nous devons rester unis. Se défendit le Voldemort de Dark-Harry en invoquant un serpent gigantesque qui intercepta le sort mortel.

— Jusqu’à ce que tu aies les moyens de me trahir. Il ne m’a pas échappé que c’est moi que la cape et la baguette reconnaissent comme unique propriétaire. Toi, tu ne possèdes que cette pierre inutile.

— Mais les autres reliques me sont acquise. Sans elles, tu vivras dans la crainte perpétuelle de la venue d’un rival plus puissant qui lui n’aura pas eu la stupidité de renoncer au pouvoir des trois. Répondit le Voldemort de Dark-Harry.

— Quand je t’aurais tué, il me restera l’éternité pour résoudre ce problème.

— Je n’avais jamais réalisé à quel point les horcruxe avait perverti notre jugement. Ton orgueil causera ta perte. Il suffit de l’examiner quelque minute pour comprendre qu’une tel magie est hors de portée de n’importe quel humain. Jamais tu ne pourras la recréer.

— Qui a dit que c’étaient les seules reliques de la mort. Ce voile, conservé au département des mystères, est probablement une autre porte vers les autres mondes. Je saurais l’utiliser et je récupérerais les reliques. Rétorqua le Voldemort de Lord-Harry.

— Tu n’es même pas un huitième de ce que j’aurais dû être. Mais je sais comment corriger cela.

Le Voldemort de Dark Harry leva dans les airs sa pierre de résurrections qui s’illumina immédiatement d’une intense lumière verte. Aussitôt, un cri de douleur inhumain s’échappa des lèvres du Voldemort de Lord Harry et un sourire cruelle apparu sur le visage fin du Voldemort de Dark-Harry qui commença à narguer son double :

— Cela fait mal, n’est-ce pas ! La réunification forcée de son âme. Toutes les douleurs. Il parait que le processus de réunification nous oblige à revivre toute la douleur que l’on a causée au cours de sa vie jusqu’à ce que l’on éprouve un regret sincère pour celle-ci. Honnêtement, je ne sais pas comment je suis parvenue à y survivre. Ah oui, je me souviens maintenant : j’étais déjà mort à ce moment.

Le Voldemort de Lord Harry s’écrasa alors à terre visiblement trop affaiblis pour maintenir son altitude et s’écrasa dans un bruit sec qui raisonna dans le silence qui avait envahi la forêt. C’était comme si chaque animal, chaque arbre, chaque brin d’herbe avait saisi l’importance des événements et avait cessé de respirer en attendant leur dénouement.

Le Voldemort de Dark-Harry, avec un regard satisfait, atterrit légèrement à côté du corps sanguinolent de son double qui continuait de hurler de douleur. Dans un ultime effort, le Voldemort de Lord-Harry s’accrocha à sa cape et murmura :

— pssss ppssss ;

— Comment qu’est-ce que tu dis, je n’entends rien ?

— Pitié. Supplia le Voldemort de Lord-Harry à la grande surprise de tous.

— Tu as de la chance, cette expérience m’a appris qu’il y avait pire que la mort. Donne-moi la pleine possession de la cape et peut-être me montrerais-je magnanime. Répondit le Voldemort de Dark-Harry.

Avec des gestes lents qui lui demandaient visiblement toute sa volonté, le Voldemort de Lord Harry, tendit la cape à son homologue qui en réponse lui adressa un regard dédaigneux avant de se saisir presque aussi lentement de la cape et de lancer :

— Experliarmus ! Avada kedavra.

Sous le regard désespéré, des adolescents la baguette de sureau que le Voldemort de Lord Harry était parvenu à arracher des mains de son Dumbledore vola dans ce qui sembla un long ralenti vers le Voldemort survivant. Il était maintenant l’unique propriétaire des 3 reliques de la mort du monde de Lord Harry.

— Bien. Où en étions-nous ? Ah oui, ma douce vengeance et l’extermination des dernières personnes à encore s’opposer à ma toute-puissance. Puis il se tourna vers Harry Dursley : Il me semble qu’une fois de plus tu veuilles faire goûter à tes doubles un avant-goût des flammes de l’enfer. Voilà une excellente idée.

Voldemort leva sa baguette de Sureau et le Feudeymon d’Harry Dursley enfla et gagna en puissance jusqu’à carboniser tout ce qui se trouvait à proximité. Avant même que Dark-Harry ne réalise ce qui venait de se passer, tous ses compagnons avaient brûlé dans les flammes démoniaques de son propre sort. Mais il n’eut pas le temps de le regretter qu’il se fît faucher à son tour par un sort de couleur verte.

Devant l’air ébahis de ses mangemorts qui ne savait pas encore s’il devait crier de joie ou d’horreur, Voldemort avança jusqu’à l’endroit où s’était tenue ses adversaires et se pencha sur le corps d’Harry Dursley et le fouilla jusqu’à en extraire ce qu’il cherchait.

— Petit futé. Je savais que tu aurais profité de notre dispute pour récupérer discrètement la pierre. Tu pensais probablement les réunir par-delà mort pour obtenir une nouvelle chance de nous arrêter. Où peut-être as-tu fini par prendre tout ceci à la légère persuadée que quel que soit le vainqueur, nous finirions tous les deux par mourir puis ressusciter pour mener inlassablement un même duel du bien contre le mal, vidé d’enjeux, faute de conséquence définitive de la victoire de l’un ou de l’autre. Mais cette fois-ci la pierre de ce monde est à moi. Tant que je serais en vie, tu devras affronter l’ultime ennemi sans la totalité des reliques. Bonne chance Harry Potter et estime-toi heureux d’avoir passé la voile avant que je ne condamne au néant toutes les autres versions de nous-mêmes que ton double de ce monde a engendrées par mégarde. Dorénavant il n’y aura plus qu’un seul univers et depuis l’autre côté du voile, tu pourras m’observer y régner en maître pour l’éternité. Muhahahahaha ! Muhahahahaha !

oOoOoOo

— Ah dégueu ! Pourquoi t’es tout nu ? Se scandalisa la voix de Dark-Harry

— Hein heu. Balbutia Harry Dursley en ouvrant les yeux, avant de couvrir ses parties intimes avec ses mains. Qu’est-ce qui s’est passé ?

— Tu nous as tués. Encore ! Moi, je commence à avoir l’habitude, mais je te conseille de préparer ta défense pour quand tu verras les deux autres. Répondit Dark-Harry

Il remarqua que Dark-harry avait repris l’apparence d’un enfant de 9 ans et portait une robe de sorcier noire extrêmement simple qui lui donnait un air de ressemblance avec le Tom Jedusor enfant qu’il avait vu dans la pensine de Voldemort.

— Où sont-ils ? Il faut que l’on se réunisse et qu’on trouve un moyen d’arrêter Voldemort. Il y a forcément une solution ensemble, on trouvera. Demanda Harry Dursley après avoir invoqué suffisamment de vêtement pour arrêter de rougir comme une écrevisse.

— En train de vomir leurs boyaux. Je leur ai dit de ne rien boire pourtant, mais ils n’ont pas voulu m’écouter. Pourquoi les grands boivent-ils de l’alcool ? Ça n’apporte que des problèmes.

— Je ne sais pas. Je crois que l’on est mort tous les deux avant de pouvoir le savoir. Et c’est à cause de moi.

Dark-Harry haussa les épaules.

— Tu as fait de ton mieux. Et je ne suis pas sûr d’avoir loupé grand-chose. Au moins, on sera ensemble.

— Ça n’est pas fini. On doit pouvoir y retourner. On l’a toujours pu jusqu’à présent.

Dark-Harry se mura dans le silence et baissa les yeux. Harry Dursley, qui commençait à bien le connaître, insista :

— Vas-y dit ce que tu as sur le cœur. Quoi que ce soit je te promets de ne pas me fâcher ou de te juger. Comme tu l’as dit, on est ensemble dans cette galère, alors autant être honnête.

— Je ne suis pas sûr de le vouloir y retourner. Prononça-t-il avec une petite voix presque honteuse.

Harry Dursley posa un genou à terre et le força à relever la tête et à le regarder dans les yeux.

— Il n'y a pas de malaise bonhomme. Moi aussi à ta place, j’aurais peur. En fait, j’ai été à ta place. Moi aussi, un jour des sorciers ont débarqué chez moi et m’ont entraîné dans un monde étrange ou la moitié des gens semblait vouloir ma peau et l’autre moitié attendait de moi que je sauve le monde à leur place. Et ce jour-là, j’ai été beaucoup moi courageux que toi. J’ai tenté de fuir les responsabilités que l’on voulait m’imposer. Et cela a entraîné la mort de mon cousin Dudley. Je sais que ça doit être difficile à croire pour toi, mais lui et moi, on était comme des frères. Alors, non, je ne t’en veux pas d’avoir peur et de vouloir fuir. Si je pouvais, je ferais comme toi. C’est juste que j’ai appris à la dure que ce n’est pas une solution. Tôt ou tard, nous sommes condamnées à être rattrapées par nos problèmes et à devoir y faire face.

— Tu parles comme le vieux fou.

— Je vais prendre ça pour un compliment. Mais si je me mets aux bonbons au citron s’il te plaît, assomme-moi.

Un sourire effleura les lèvres de dark-Harry qui tendit doucement sa main. Harry Dursley la saisit et se laissa guider par le plus jeune.

— Ça veut dire que tu me pardonnes de t’avoir tué ? Deux fois ?

— Non ? Ça veut dire que j’ai décidé d’attendre d’avoir quelque chose de particulier à te demander pour te le reprocher.

— Serpentard.

— Je vais prendre ça, pour un compliment.

Ils marchèrent (ou plutôt glissèrent) en silence et au bout d’une minute tombèrent sur deux adolescents de 14 et 17 ans qui gémissaient.

— Ah !!! Putain. Si c’est notre dernier verre, pourquoi est-il aussi dégueulasse ?

— La jeunesse n’a plus aucune manière. C’est un cru qui a 2 milliards, 357 millions et 18 années d’âge. En fait, il s’agit des restes de la première plante à avoir eu un taux de glucose suffisamment important pour fermenter. Vous n’imaginez pas tous les efforts que j’ai dû faire pour mettre la main sur un millésime aussi rare. S’offusqua le squelette qui était dorénavant familier à Harry-Dursley derrière son bar vermoulu par les âges.

Harry Dursley s’apprêta à faire connaître sa présence lorsque son regard fut attiré par les hurlements de plusieurs bébés immondes qui provenait du coin opposé du bar.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? S’exclama-t-il par réflexe en pointant la chose hideuse du doigt

— Ni touche, surtout pas. S’alarma dark-Harry en s’interposant entre lui et les odieux couffins.

— C’est ce qu’il reste de Voldemort. On ne peut rien pour eux. Expliqua Classic-Harry en remarquant enfin sa présence.

— Seul un esprit dérangé pourrait voir naître l’idée de porter une quelconque assistance au rebut de sa Némésis. Quoique c’est exactement ce que tu es. Dis-moi qu’avant de périr, ton plan insensé t’as au moins permis de t’emparer de la pierre originale. Demanda Lord-Harry.

— Oui. Répondit Harry avec gène et hésitation, alors qu’il s’attendait à un accueil plus virulent de la part de ses doubles.

— L’espoir est donc encore permis. Nous avons la cape et la baguette. Il ne nous manque plus que ta pierre. Expliqua Lord Harry en désignant les reliques que tenait classic-Harry. En voyant la perplexité d’Harry Durlsey, il poursuivit : en attendant ta venue, nous avons convenu que les reliques originales devaient être en mesure de vaincre ses copies. Ou en tout cas que c’est une hypothèse qui méritait d’être soumise à l’expérience.

— Heu, je crois qu’elle ne m’a pas suivi. Voldemort a utilisé l’avada sur moi. Après ma mort, il a dû s’emparer de la pierre originale.

Aussitôt le visage des autres deux Harry s’assombrit

— Vous ne m’en voulez pas ?

— Mortellement. Lança d’un air sardonique Lord Harry.

— Ce qui est fait est fait. J’aurais préféré que tu me consultes, mais c’était un bon plan. Et d’ailleurs, il a failli marcher. Quand ils ont commencé à s’entre-tuer, j’ai cru que l’on était sauvé. Expliqua Classic-Harry.

— Tiens, tu vois. Ça, c’est un vrai ami. Prends-en de la graine. Dit Harry Dursley à Dark-Harry qui se contenta de lever les yeux au ciel.

— C’est surtout un vrai Gryffondor. Ne t’attends pas à la même magnanimité de ma part. Intervint Lord Harry en se retenant de vomir.

— Tu pourras me houspiller autant que tu veux quand on sera sorti d’ici. Retoqua Harry Dursley.

— Ne me dites pas que vous voulez déjà partit. Vous n’avez même pas goûté le plat du jour. Il s’agit d’un magnifique ragoût que j’ai mis à mijoter depuis que j’ai ouvert le restaurant. C’est marrant, mais au bout d’une semaine des croûtes noires se sont formé sur le dessus. Protesta doucement la mort.

Les Harry frissonnèrent et d’un commun accord firent comme s’il n’avait rien entendu.

— Sans vouloir te vexer. Je crois que personne ne soit parvenue à faire le chemin en sens inverse. En-tout-cas pas sans les reliques. Contra Lord-potter

— Et bien, on sera les premiers. Affirma Harry-Dursley.

— Je l’ai déjà fait. Lança alors classic-Harry.

— Pardon !? S’exclamèrent de manière simultanée Lord-Potter et Harry-Durlsey.

— Juste avant que vous n’arriviez, j'ai été à la rencontre de Vous-savez-qui et il m’a tué. Je me suis alors retrouvé dans les limbes où j'ai rencontré Dumbledore qui m’a laissé le choix : je pouvais soit continuer vers l'au-delà, soit revenir dans le monde des vivants. À l’époque, j’ai su d'instinct où se trouvait la sortie. Ce doit être pareil ici. Il doit y avoir une sortie. Il faut juste la trouver ; on a assez perdu de temps, il faut que l’on s’y mette. En se dispersant tous les quatre, je suis sûr que l’on y a arrivera. Expliqua classic-Harry.

— Mais tu es aveugle. Il n’y a rien ici. Quelle que soit la direction vers laquelle on se dirige il n’y a que le vide. Nous sommes bien au-delà des limbes. Nous sommes de l’autre côté du voile. S’énerva Lord-Potter.

— Qu’est-ce que tu en sais ? Demanda classic-Harry.

— Je le sais, c’est tout.

— Je crois qu’il a raison. Les Voldemort l’ont mentionné à plusieurs reprises. Et je ne pense pas qu’ils mentaient à ce moment-là. Intervint Harry-Dursley.

Puis ils se retirèrent dans un silence pesant. Harry Dursley malgré toutes ses résolutions, il ne voyait pas d’issue à leur situation et commença petit à petit à se résigner à l’accepter et à se demander qu’elle serait la suite, jusqu’à ce que classic-Harry demande à la mort :

— Attendez, vous avez dit que ça venait de la terre. Cela veut dire que vous n’êtes pas cantonnés ici ? Vous pouvez sortir ?

— Bien sûr. Le travail est important, mais il n’y a pas que ça dans la vie. Répondit la mort en essuyant un verre.

— Alors la légende est vraie. Vous êtes rendu dans notre monde et… Est-ce que c’est vous le créateur des reliques ? Poursuivit avec un espoir naissant classic-Harry.

— De quelles reliques parlez-vous ? Demanda la mort.

— Mais des reliques de la mort voyons.

— Ha non, il y a erreur. Je n’ai jamais rencontré la mort. D’ailleurs, ce n’est pas faute de l’avoir cherché. L’éternité, vous savez, c’est long.

— Surtout, vers la fin, oui, on sait. L’interrompit Harry Dursley, en se souvenant des émissions sur les vielles célébrité de la musique qu’affectionnait Pétunia.

— Justement non. C’est le début qui est compliqué. Avez-vous la moindre idée de ce que cela fait de déambuler seul et sans but pendant des milliards d’années ? Mais depuis que vous êtes apparus vous les humains, j’ai enfin de la compagnie. Enfin durant les quelques minutes qu’une âme passe ici. C’est pour ça que j’essaye tant de développer mon business. Vu votre ardoise, je ne devrais sans doute pas vous le dire, mais en vraie l’argent m’intéresse peu. Si je râle sur les mauvais payeurs, c’est juste pour la forme.

— Je ne sais pas pourquoi je m’en doutais un peu. Commenta Harry Dursley. Dark-Harry pour sa part demanda :

— Si vous n’êtes pas la mort alors qu’est-ce que vous êtes ?

— C’est une excellente question que je me pose depuis plusieurs éternités. Je crois que le concept humain qui s’en rapproche le plus est l’entropie.

— On s’en fiche de ça. L’important, c’est que vous pouvez intervenir. Vous pourriez nous fournir un autre exemplaire des reliques,... Enfin de la pierre, de la baguette et de la cape. Ou détruire celles de Voldemort. S’écria classic-Potter.

L’espace infini qui les entourait raisonna alors d’un rire d’un rire franc et chaleureux qui néanmoins leur glaça le sang. C’était une peur viscérale. Comme si, ce son si anodin avait éveillé en eux une peur primaire inscrit au plus profond de leur gène

— AH ah ah ! Intéressant. Que seriez-vous prêt à abandonner en échange ? Demanda l’entropie.

— Je ne sais pas moi. Ce que vous voulez. Déclara classic-Harry mal à l’aise.

— Qu’elle forme ont pris vos émoluments la première fois ? Demanda Lord-Potter.

— Mes émoluments. Et qui les aurait payés ? Non, je l’ai fait gratuitement. Je voulais juste rendre les choses plus intéressantes. Vous comprenez à l’époque, il n’y avait qu’une seule timeline et votre espèce dépassait à peine le million d’individus. J’avais beaucoup de temps libre et je pensais avoir tout vu de votre espèce. Guerre, paix, amour et trahison se succédaient comme une éternelle variation d’une seule et même ennuyeuse histoire. Ses trois sorciers ont changé cela. Ils ont su insufflé un souffle de nouveauté sur votre histoire. Pour les récompenser que jamais leur œuvre ne cesse de me distraire, je leur ai offert les 3 reliques. Oh, excusez-moi. À force de côtoyer vos grabataires défunts, je crains d’avoir acquis le défaut de radoter de vielles historie qui n’intéresse pas les jeunes.

— Si ce que vous voulez, c’est de la distraction alors vous devez nous aider. Si on n’y retourne pas Voldemort, va instaurer un règne de terreur pour l’éternité. Il ne se passera plus rien.

— Vous plaisantez. Il est le meilleur rebondissement qui ne soit survenu dans votre morne existence depuis le mariage d’intérêt de Grindelwald et d’Hitler. À chaque seconde de nouvelle vie tranquille et sans histoire sont bouleversé par son arrivée. Des existences routinières sublimé en une lutte éthique pour la survie saupoudrée de drame, de choix douloureux, mais aussi de petite victoire quotidienne qui enchante l’existence.

— Vous êtes immonde. S’exclama classic-Harry dont l’esprit raisonnait encore des hurlements de ses proches en train de mourir sous les coups des mangemort.

— En quoi ? S’étonna l’entropie avec sincérité.

— Vous réjouissez du malheur des humains. Répondit Harry Dursley.

— Et alors, quel mal y a-t-il à cela ? Ce n’est pas moi qui les commets. Et puis je vous trouve bien hypocrite. Je n’ai pas souvenir que les histoires que vous racontez pour vous distraire narre les évènements d’utopies parfaites et heureuses. Vous aimez tout autant vous distraire des malheurs des autres que moi. C’est juste que vous pensez le faire sur des êtres n’ayant aucune existence.

— Mais vous pourriez les empêcher. Affirma Harry Dursley.

— Vraiment ? Je crains que vous vous soyez trompés de divinité. Je ne sais que rajouter de la mort au chaos de l’univers. La paix et l’harmonie sont des arcanes qui échappent à ma compréhension.

— Vous pourriez au moins arrêter Voldemort.

— Je ne suis pas le seul dans ce cas. Il y a 6 milliards d’individus de l’autre côté du voile qui pourrait facilement en venir à bout s’il s’unissait. Malgré tout son pouvoir se Voldemort n’est qu’un homme seul et triste. Pourquoi serait-ce à moi de décider de l’issue de ce conflit ? Quelle raison ai-je de croire qu’une mort de plus, fut celle d’un tyran, améliorera le destin des survivants ?

— Vous plaisantez, qu’est ce qui pourrait être pire que Voldemort ?

— Cher enfant, si tu avais vu autant de chose que moi, tu ne poserais pas la question. L’humain n’a pas besoin d’un seigneur des ténèbres pour s’infliger les pires tourments. Il se pourrait même que sa soif d’éternité vous oblige à faire les sacrifices nécessaires pour assurer la survie de votre espèce. J’ai vu le devenir de bon nombre de timeline où il était vaincu. Dans très peu d’entre elle l’humanité survivais plus d’un siècle ou deux à sa propre avidité. Non, crois-en mon expérience, ce sont les humains qui savent le mieux choisir l’existence qui leur convient le mieux. Votre espèce a décidé de tourner le dos à une vie de sécurité et de liberté, pour vivre dans la peur et la tyrannie. Le mieux que je puisse faire est de respecter ce choix.

— C’est du grand n’importe quoi. L’humanité n’a rien choisi du tout. C’est vous qui lui avez donné le pouvoir et maintenant un seul s’en sert pour imposer son chemin à l’humanité. Si vraiment vous voulez être neutre, vous devez au moins le lui retirer. Argumenta Harry Dursley.

— Vous ne teniez pas le même discours quand elles étaient entre vos mains. Si je poursuivais votre logique jusqu’au bout, je devrais reprendre mes bienfaits bien avant le début de ce conflit. Or, je crains que sans elle, le camp de la lumière se serait effondré depuis longtemps. Durant la première phase de ce conflit, l’humain que vous appelez Dumbledore n’a pu qu’au prix d’une utilisation intensive de la baguette maintenir à distance du pouvoir suprême celui qui se fait appeler le seigneur des ténèbres. Et toi, dans la timeline originelle, tu n’aurais jamais pu le vaincre si ce même Dumbledore n’avait pas manigancé pour que la baguette se retourne contre lui lors du combat final. Même si je vous écoutais votre monde finirait par se réduire à une seule timeline dominé pour l’éternité par cet être maléfique. Ou pas d’ailleurs. Pour les humains, l’éternité est souvent bien plus courte qu’il se l’imagine. Un jour, vos semblables en auront-ils peut être suffisamment marre de vivre sous sa coupe pour s’unir et sacrifier leur vie pour l’avènement d’un monde qui ne serait pas sous son règne. Quoi qu’il en soit, ce sera une histoire passionnante à suivre.

— Tout ça, c’est de la connerie. Ce n’est pas du divertissement que vous voulez. C’est de la compagnie. Dit classic-Harry

— Quoi !? S’exclamèrent les autres Harry.

— Je te demande pardon jeune humain. Demanda l’entropie.

— Je sais ce que cela fait d’être seul depuis toujours et de se retrouver subitement entouré. Si vous ne pouvez pas vous empêcher de revenir vers nous, ce n’est pas parce que notre monde vous émerveille. Vous avez demandé ce que nous serions prêts à payer en échange de votre aide. La réponse est simple, nous ne possédons qu’une seule chose de valeur : notre âme. Sauvez mes amis et renvoyer mes doubles dans leur monde et je resterais vous tenir compagnie pour l’éternité si nécessaire.

Après un long moment angoissant, l’entropie lâcha dans un souffle un simple :

— D’accord.

— Non, ce n’est pas à toi de faire ça. Déclara tranquillement Lord-Harry.

— Et pourquoi pas ? Si j’ai bien compris, tout ceci est de ma faute. C’est moi qui ai engendré l’existence de tous ses univers et donc de ses Voldemorts.

— Je ne considère pas que mon existence soit un péché qui mérite punition. Si tu restes ici, tu ne pourras jamais engendrer la création de nos mondes. Expliqua Lord-Harry avec gène.

— Non ! S’écrira Dark-Harry en comprenant les implications de ce qu’il venait de soulever.

— C’est à moi de rester. Déclara Harry Dursley. Je suis le seul dont la disparition ne privera aucune timeline de son créateur. Le seul qui n’est attendu par personne. Vous, vous avez tous des amis ou de la famille qui attende impatientent votre retour. Une vie perturbée par mon arrivée que vous avez laissée en suspens.

— Je reste ici, avec toi. La seule timeline que j’ai engendré, c’est la tienne. Ce n'est pas grave, si je reste ici.

— Même si l’on pouvait faire abstraction des milliards de personnes peuplant mon monde, tu as encore une vie à vivre.

— Je m’en fiche. Qu’est-ce que la vie a de si génial ? Supplia Dark-Harry en commençant à pleurer.

Harry Dursley se mit à genoux et le regarda dans les yeux.

— Plein de chose, tu verras. Tu n’as expérimenté que les mauvais côtés. Il te reste tous les bons à découvrir. Et ce n’est que pour un temps. On se reverra. Mais pas trop vite. SI je te revois avant 80 an, je te préviens que je te ferais la gueule pendant les 80 000 suivant.

Puis ne trouvant rien d’autre à se dire, ils se firent une longue étreinte, qu’il bisa difficilement lorsque des portails s’ouvrir sur ce que Harry reconnaissant comme étant les différents mondes qu’il avait traversés.

— Ses portails vous ramèneront dans vos timeline juste avant que mes dons n’en perturbent le déroulement. De plus en les passant vous oublierez tout de ce qui vient de se passer. Au pire, ce ne sera plus que le souvenir d’un rêve lointain.

— Je ne veux pas oublier. Protesta Dark-Harry

— Et je ne veux pas qu’il retourne chez les Durlsey. J’ai promis qu’il ne retournera jamais chez eux. Rajouta Harry Dursley.

— Tu as conscience que cela pourrait entraîner l’annulation de la création de ta timeline ? Demanda l’entropie.

— Si j’ai bien compris mon monde est le sien après qu’il soit intervenu pour que les Dursley m’aiment. Si vous m’ouvrez le portail nécessaire, j’irai moi-même apaiser la haine de Pétunia.

Après un instant, l’entropie lâcha :

— D’accord. Mais c’est la dernière faveur que tu m’arraches.

L’entropie claqua des doigts et le portail de Dark-Harry au lieu de mener au placard sous l’escalier se déplaça jusqu’à une plaine de la forêt interdite baignée du clair de lune, où l’on voyait encore les traces du combat qu’ils y avaient menée.

Après ce dernier échange, ils firent silencieusement ses adieux à ses doubles puis il les regarda envieux traverser les portails leur correspondant.

— Tu sais, tu ne t’es pas sacrifié pour l’éternité. Dès qu’une autre espèce intelligente émergera, je te libérerais. Déclara l’entropie.

— Vous voulez dire qu’on est les seuls dans l’univers ? Demanda Harry Dursley vaguement curieux.

— Disons plutôt que vous êtes les premiers. Mais revenons aux choses sérieuses maintenant que tu es là, je vais pouvoir construire un hôtel. S’exclama l'entropie joyeusement en se frottant les mains.

Ça allait être sacrément long pensa Harry Dursley, puis à travers les portails qui se refermait, il vit les différentes versions de lui-même être, accueilli par leur proche qui les serrait dans leurs bras. Même Dark-Harry eu à subir le câlin d’une Molly Weasley qui avait décidé de définitivement l’adopter. Il se consola en se disant que ça valait le coup et qu’à deux l’éternité passerait vite.

oOoOoOoOo

Note de l’auteur : Et voilà, c’est la fin. J’espère que malgré mon manque de motivations à la fin et le survol de l’arc avec classic-Harry, vous avez apprécié cette fin (à ce niveau, on peut même dire qu’on l’a sauté).

Moi de mon côté, même si j’ai eu du mal à terminer cette fanfic, je suis heureux d’avoir pu offrir une fin heureuse à Harry Dursley et à ses doubles. Ils le méritent bien après tout ce que je leur ai fait subir.

Vous l’aurez sans doute deviné, mais durant les prochains mois, je vais faire une pause dans l’écriture et me concentrer sur d’autres projets. D’abord, je voudrais fignoler un programme que j’ai fait durant mes études afin d’apprendre le JAVA et le mettre à disposition sur mon site : www %%%. %%%serpenfou %%%.%%%.fr. C’est un programme pour gérer son budget et son patrimoine que j’utilise depuis des années, mais il est tellement dégueulasse qu’il est inmontrable en l’état.

Ça fait longtemps que je souhaite trouver le temps de le rendre un peu plus propre et de le publier avec un mode d’emploi.

Et aussi de publier son code et un descriptif permettant de le modifier facilement pour l’adapter à d’autres usages.

Vous me direz qu’il y a déjà des tonnes d’application pour gérer son budget et son patrimoine et vous vous demandez sans doute pourquoi je me suis emmerdé à créer mon propre programme. Eh bien, c’est parcequ’à ma connaissance aucune de ses applis n’est à la fois : open sources, gratuites, respectueuses de vos données personnelles, fonctionnant sur Linux et simple d’utilisation.

En effet les seules applications de gestion gratuite, open source et fonctionnant sur Linux que j’ai trouvé sont faites pour faire de la comptabilité quasi-professionnelle (voir professionnel) et sont donc beaucoup trop compliqué d’utilisation pour un particulier qui veut juste voir ses différents postes de dépense, agrégé en un seul chiffre l’argent qu’il possède dans différentes banques et comparer le rendement de son portefeuille boursier à celui d’un ETF monde une fois tous les 3 mois.

J’ai donc voulu créer une application en Java qui réponde à ses critères (j’ai choisi Java afin que le programme puisse tourner sur n’importe quelle machine et parce que professionnellement, j’ai jugé qu’il serait utile que j’apprenne ce langage).

J’ai partiellement réussi. En effet, je trouve que mon appli répond parfaitement à mon besoin cependant elle est un peu moins pratique à utiliser que les applis professionnelles, car en tant que particulier radin, je ne peux pas accéder aux API des banques qui permette aux applis professionnelles de récupérer vos transactions automatiquement. Il y aurait bien sûr eu des solutions de contournement, mais j’ai estimé qu’elle représentait un risque de sécurité trop grand pour les données bancaires de l’utilisateur.

En conséquence mon appli ne récupère pas automatiquement les transactions. Vous devez les télécharger sur le site de votre banque dans un fichier CSV et le fournir au programme (qui le lira automatiquement). Et elle ne fonctionne que pour les fichiers de transactions fournit par Fortuneo. Si votre banque utilise un format différent, alors pour utiliser mon programme, vous devrez soit rentrer manuellement les transactions soit modifiée le programme (ce n’est pas compliqué, mais il faut le faire).

Une fois cela terminé, je pense que je vais traduire quelque fanfic anglaise qui ont servi d’inspiration aux mondes de dark-Harry et Lord-Potter. Cela améliorera mon anglais (qui en a bien besoin) et donnera l’illusion que j’ai écrit une fanfic expliquant ce qu’aurait été leur historie sans l’intervention d’Harry Dursley.

Et puis, après qui sait. Me connaissant, je vais sans doute m’ennuyer et vouloir écrire une suite à ma fanfic d’animorph ou me lancer dans un projet qui n’a rien à voir. On verra.