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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024

Suite de Harry Dursley.

L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.

Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)

La cabane

Prudemment, ils s’enfoncèrent dans la forêt en silence. Même si la cicatrice de Lord-Harry ne l’avait pas régulièrement brûlé, ils n’auraient eu aucun doute sur le fait qu’ils étaient au bon endroit. L’air était saturé de magie noire au point que la végétation semblait en avoir été affectée. Partout s’élevait des bosquets d’herbes noires à l’aspect inquiétant et les arbres semblait tordu, presque torturé. Cependant, Harry Dursley avait l’impression, d’être moins affecté que la première fois qu’il était venu. Probablement parce qu’il n’était plus un horcruxe se pensa-t-il.

Très rapidement, ils tombèrent sur une vielle cabane en ruine qu’Harry Dursley reconnut immédiatement. Trop rapidement, pensèrent-ils. Lors du trajet Harry Dursley les avait mis en garde. L’endroit serait probablement protégé et dissimulé par de puissants sorts. Or là, c’est comme s’il avait été guidé afin d’y arriver le plus vite possible. Cependant, malgré leur méfiance, ils n’avaient pas d’autre choix que de continuer.

Lords Harry se porta au-devant de leur petit groupe et fit une série de gestes silencieux à ses amis qui rappela à Harry Dursley ceux que les militaires faisaient pour communiquer discrètement entre eux. Immédiatement, les autres se mirent dans une formation de combat permettant à chacun de couvrir les angles morts des autres. Apparemment, ce n’était pas la première aventure de ce type qu’ils vivaient ensemble.

Puis du bout de sa baguette, Lords Harry poussa la porte à moitié défoncée qui s’ouvrit dans un grincement sinistre. L’un après l’autre, ils rentrèrent dans la masure abandonnée. L’intérieur était sombre et remplis de poussière.

— C'est trop calme. J’aime pas trop beaucoup ça. J'préfère quand c'est un peu trop plus moins calme. Déclara Neville en pointant frénétiquement sa baguette dans toutes les directions

— Il n’y a rien ici à part de la poussière. On va se prendre la punition du siècle pour que dalle. Commenta Elizabeth en fixant d’un air dégoutté à un tas de débris d’où venait de s’échapper un rat.

— Peut-être que dans cet univers Voldemort a caché la pierre à un autre endroit. Se défendit Harry Dursley qui sentait une légère accusation dans les propos d’Elizabeth.

— Ou alors on arrive trop tard. Peut-être que Voldemort est déjà passé par là. Proposa Lucas Cross qui avec Jenny était resté sur le seuil de la maison pour en garder l’entrée.

— Silence ! Et restez sûr vos gardes. Il y a quelque chose de dangereux ici, je le sens. Déclara Lord Harry sur un ton autoritaire en frottant nonchalamment sa cicatrice.

— Tu ne crois pas si bien dire. Déclara alors une voix assassine.

Un coup de vent glacial referma la porte et brusquement des ténèbres menaçantes envahir l’unique pièce qui constituait le vieil abri.

Neville se précipita contre la porte et tenta sans succès de l’ouvrir de toutes ses forces.

— Jenny ! Lucas ! Est-ce que vous m’entendez ? Ouvrez-nous, on est coincé. Cria-t-il sans recevoir de réponse en tambourinant contre la porte.

Puis il s’écarta violemment. Avec un bruit sinistre accompagné d’un rire lointain, les murs avaient commencé à se rapprocher.

— Je vous ai déjà dit que j’étais claustrophobe. Commenta Harry Dursley.

— Essayez les fenêtres. Hurla Lord Harry.

— Faudrait déjà savoir où elle se trouve. Répondit sarcastiquement Harry Dursley.

— C’est toi qui nous as amenées ici. Tu n’aurais pas une idée pour nous en sortir ? Demanda Elizabeth avec animosité.

— C’est vous qui avait insisté pour venir. Moi, je ne vous ai rien demandé. Répondit Harry Dursley avec énervement.

— Bon que tout le monde reste calme et se regroupe. Ordonna Lords Harry.

Mais son ordre fut totalement inutile, car très vite, l'avancé des murs fit qu’ils n’eurent d’autres choix que de se serrer les uns contre les autres pour échapper à la marée de déchet et de meubles détruit qui accompagnait le rétrécissement inexorable de la pièce.

D’un geste de lord Harry, ils se mirent en cercle dos à dos (Harry Dursley n’avait pas compris le signal, mais avait imité spontanément la position des 2 autres)

— Maintenant, que l’on est sûr de ne toucher personne que chacune essaye tous les sort qu’il connaisse, pour nous sortir de là.

— Bombarda

— Pestis Incendium

— Reducto

— Bombarda Maxima

— Confringo

— Diffindo

Mais malgré tous les efforts, leur magie fut comme absorbée par les murs qui continuèrent d’avancer. Seul le Feudeymon d’Harry Dursley parvint pendant un temps à ralentir l’avance inexorable des mortelles parois, mais il finit par être absorbé comme les autres sorts avec un rot sonore. Il continua néanmoins jusqu’à ce qu’ils furent tellement serrés contre les autres qu’il lui devint impossible de lancer son sort fétiche sans les brûler vif. La suite ne fut qu’une succession de cris paniqué dont Harry Dursley parvint difficilement à se souvenir. Puis ils furent tellement serrés, qu’il ne parvint plus à respirer convenablement. Alors qu’il s’évanouissait faute d’oxygène, il eut une dernière pensée : « D’habitude mourir n’était pas aussi douloureux. »

oOoOoOo

Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’ils étaient rentrés dans la sombre forêt et Dark-Harry n’avait pas la moindre nouvelle de ses doubles ou des autres adolescents. L’endroit était curieusement silencieux. Alors que l’on était en plein été, pas un seul bruit n’émanait de la vieille forêt. Pas un bruit d’oiseau. Pas même le bruissement des feuilles. Même un moldu, aurait compris que quelque chose clochait avec cette forêt.

Pour passer le temps, il tentait de s’entraîner à lancer des sorts avec sa baguette, mais pour une raison qu’il ne comprenait pas, c’était beaucoup plus dur qu’avec la baguette de sureau. Non seulement ses expelliarmus étaient réduits à de faibles lueurs inoffensives, mais surtout le sentiment exaltant de puissance qu’il ressentait lorsqu’il utilisait l’antique baguette avait disparu. À la place, il avait l’impression que quelque chose lui résistait et ça l’épuisait rapidement.

— Tu sais qu’ils ne reviendront pas ? Raisonna une voix suave dans son dos.

Dark-Harry sursauta et se retourna si vite que son cou claqua. Sur le seuil du seul chemin qui reliait ce lieu maudit au monde extérieur, se tenait un jeune homme aux traits aristocratiques. Malgré son air charmant et sa posture négligée, une sueur froide parcourut le dos de Dark-Harry. Dans un geste paniqué, il tenta de l’attaquer, mais sa baguette lui fila entre les doigts et tomba avec un bruit sourd entre le jeune homme et lui.

— Tes moldus ne t’ont donc pas appris la plus élémentaire des règles de politesse : ne jamais attaquer le premier, surtout lorsque l’on fait face à plus fort que soi. Le Nargua Tom en lui adressant un petit sourire séducteur.

— Vous avez essayé de me tuer. S’écria Dark-Harry qui tremblait encore au souvenir de ce moment où s’il s’était cru partir. Dans sa tête une petite voix ressemblant à celle de Vernon lui fit remarquer que quelques instants après, celui qu’il avait appris en peu de temps à considérer comme un grand frère l’avait fait brûler vif (soi-disant pour son propre bien et celui du monde entier).

— Pour ce que ça vaut, j’en suis sincèrement désolé. De ça et de tout ce que tu as dû subir par ma faute. S’excusa Tom Jedusor.

— Quoi !? S’exclama Dark-Harry qui s’attendait à tous sauf à des excuses.

— Bien sûr, je doute que tu me croies, ou que cela fasse une différence, mais sache que l’expérience de la mort m’a… régénéré. Je ne m’étais pas rendu compte de ce que j’avais sacrifié sur le chemin de l’immortalité. Et c’est à toi que je le dois. Expliqua Voldemort en lui tendant la main.

— Qu’est-ce que vous avez fait des autres ? Demanda Dark-harry en se reculant.

— Moi !? Je ne leur rien fait. J’ai bien entendu déplacé mon horcruxe, il y a plusieurs heures. Et que veux-tu que Lord Voldemort ait à faire d’une bande d’adolescents pré-pubère ? Lui répondit Tom Jedusor avec un visage qui transpirait l’honnêteté.

— Pourquoi, avez-vous dit qu’ils ne reviendraient pas, alors ?

— Oh, voyons, tu es assez malin pour le comprendre toi-même. Tu es comme moi : trop diffèrent pour être accepté par le reste de cette masse grouillante et inconséquente.

— Vous mentez. Jamais il ne m’abandonnerait. Et on n’a rien en commun.

— Plus maintenant. Mais quand j’étais jeune toi et moi étions pareils. Comme toi, j’ai grandi orphelin dans le monde moldu. Comme toi, les adultes à qui l’on m’a confié m’ont haï par ignorance pour ce que j’étais, à un âge où je ne savais pas moi-même qui j’étais. Toi et moi, sommes comme des insectes attirés par la lumière. Tellement avide de chaleur que nous sommes prêts à nous détruire pour ne serait-ce que nous en rapprocher. Mais au final, seul la douleur répondra à nos espérances. Au fond de toi, tu le sais déjà. Tu l’as compris quand il a levé sa baguette contre toi. Dès qu’il a compris ce que tu étais, à qu’elle point tu étais marqué par les ténèbres, il a décidé de t’abandonner. Comment lui en vouloir, alors que même tes parents t’ont rejeté, dégoûtés par la souillure qu’ils ont vue en toi ?

— Qu’est-ce que vous me voulez ? Lui répondit Dark-Harry sur un ton dur en masquant ses émotions du mieux qu’il put.

— Tu es pragmatique, Lord Voldemort respecte cela. Je veux que tu m’aides à m’emparer du pouvoir des reliques.

— Trouvez-vous un autre pigeon. J’ai déjà donné.

— Je crains malheureusement que tu n’aies guère le choix. Tu es seul désormais. Seul dans un monde qui n’est pas le nôtre. Combien de temps avant que tu ne succombes aux effets du voyage ? Tu as besoin des reliques autant que moi et seul, tu ne parviendras jamais à te les procurer.

Dark-harry Hésita longuement. Malgré Voldemort qui s’impatientait à côté de lui, il resta silencieux en jetant des coups d’œil régulier et inquiet en direction de l’orée de la forêt désespérément immobile. Puis ne voyant rien venir, il hocha la tête avec une réluctance visible.

— Bien. La première urgence et que tu te procures la cape. Commentât Tom Jedusor avec satisfaction.