Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Potterverse

Icône de l’article

Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024

Suite de Harry Dursley.

L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.

Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)

Attaque sur le chemin de traverse

Une fois arrivé sur le chemin de traverse, il s’était assis sur un banc et avait enfin pris quelques minutes pour souffler et enfin réfléchir à la suite des événements. À côté de lui, il vit son double retirer sa cape d’invisibilité. Son premier réflexe avait été de lui ordonner de la remettre, mais le soleil cuisant l’en dissuada. Il faisait chaud sous la cape d’invisibilité et il n’y avait pas de grand risque sur le chemin de traverse. Malgré tout d’un geste de sa baguette, il fit sortir son chapeau de son sac et lui enfonça sur le crâne en prenant grand soin de cacher sa cicatrice.

Dark-Harry réagit à son attention avec un regard de colère qu’Harry trouva totalement adorable. Il savait que le garçon détestait qu’on lui enserre la tête avec quoi que ce soit (en partie, parce que lui-même n’en avait jamais été un grand amateur). Cependant le souvenir de son premier jour sur le chemin de traverse il y a maintenant plus de 3 ans était trop vivace dans son esprit pour qu’il cède. Et de toute manière son double n’essaya pas de protester. Ça par contre, c’était très différent de lui-même. À son âge, lui, il aurait tempêté pendant des heures jusqu’à ce que Pétunia abandonne. Sans doute qu’il avait encore peur de lui. Après tout à ses yeux, même s’il l’avait sauvé des Dursley, il ne devait être qu’un garçon bizarre qui lui ressemblait et agissait avec lui comme un grand frère alors qu’ils avaient le même âge. Enfin sauvé des Dursley. C’était l’une des nombreuses choses auxquelles il devait réfléchir tranquillement. Il chercha un moyen d’occuper Dark-harry pour qu’il puisse être tranquille un moment, lorsqu’il vit à quelques mètres une aire de jeux probablement destinée à occuper les enfants pendant que leurs parents faisaient leurs courses sur le chemin de traverse.

De son doigt, Harry Dursley le pointa et lui dit :

— Va jouer avec les autres. Je reste là pour te surveiller. Ne dis ton nom à personne. Mens si on te le demande.

Dark-Harry lui lança un regard indéchiffrable, puis commença à s’éloigner lentement sans enthousiasme particulier. En le voyant tenté de se débarrasser de son chapeau, Harry Dursley rajouta en tentant d’imiter le ton à moitié-sévère que Pétunia prenait en pareille circonstance :

— Et surtout garde se putain de chapeau vissé sur ta tête ou je te l’accroche un sort de glu perpétuelle.

Immédiatement, Dark-Harry le renfonça sur sa tête. Après coup Harry Dursley se dit que le gamin risquait de croire que sa menace était sérieuse. Mais il s’en désintéressa. Il avait d’autres préoccupations en tête comme à qui le confier pour être sûr qu’il soit bien traité et qu’on ne le renvoie pas chez les Dursley. Normalement, il se serait contenté d’aller voir Dumbledore et de tout lui expliquer. Aucun doute que son Dumbledore aurait remué ciel et terre pour lui trouver un lieu convenable. Mais le Dumbledore de ce monde semblait bien différent. Pouvait-il vraiment lui faire confiance ? Plus grave encore, pouvait-il s’offrir le luxe de ne pas lui faire confiance ?

C’est que les Dursley n’étaient pas son seul problème. Et encore moins le seul de Dark-Harry. Il y avait aussi Voldemort. Il ignorait ce qu’était devenu son Voldemort, mais le plus probable lui semblait qu’il soit tombé avec lui dans le portail et qu’il soit ici quelque part avec les 3 reliques. S’il avait raison, alors il ne tarderait pas à plonger ce monde dans le chaos, comme il l’avait fait avec le sien. Il ne pouvait pas prendre le risque, il devait prévenir Dumbledore du danger. D’ailleurs, il aurait dû commencer par ça.

Machinalement, il jeta un regard à Dark-harry. À sa grande surprise, il ne jouait pas avec les autres, mais c’était mis en retrait dans un coin du parc. Peut-être était-il trop vieux pour ça. Il ne se souvenait plus d’à quel âge, il avait arrêté de jouer au parc de Little Whinging. À la place Dark-harry se retournait fréquemment dans sa direction comme pour s’assurer qu’il n’était pas parti.

À un moment, un enfant qui semblait avoir aux alentours de 8 ans s’approcha de lui (sans doute pour lui proposer de jouer avec lui). Harry Dursley les regarda interagir avec intérêt, mais au bout de quelques minutes, l’enfant inconnue parti en lui tirant la langue et en lui faisant un signe très malpoli. Harry du se retenir pour ne pas aller engueuler le petit sorcier. Il doutait que son double toujours si poli et timides avec lui ait fait quoi que ce soit pour mériter un telle traitement. Cependant, il fallait à tout prix qu’il évite de se faire remarquer, alors il se força au calme.

Mais cet intermède n’avait pas été inutile, car elle lui fit penser à la cape d’invisibilité dans la poche de Dark-Harry. Sa présence voulait dire qu’un double des reliques de la mort se trouvait dans ce monde. Peut-être qu’au lieu de contacter Dumbledore, il pourrait réunir les 3 reliques et ainsi combattre Voldemort sur un pied d’égalité et régler le problème lui-même (sans mettre qui que ce soit en danger y compris son double). Le souci, c’est que contrairement à Voldemort, il ignorait tout de leurs pouvoirs ou de la manière de s’en servir. Il eut beau se triturer la tête, à chaque fois qu’il pensait avoir un plan, il arrivait à la même conclusion : il manquait d’information pour prendre une décision. Il lui fallait à tout prix plus d’information, sur Dumbledore, sur les reliques, sur ce monde… Maintenant, il savait où il devait aller.

— Hey, Harry vient, on s’en va. Appela-t-il en agitant la main.

Le garçon s’empressa de le rejoindre avec un soulagement évident. Harry Dursley ne nota ni son sourire satisfait et encore moins qu’au moment où il partait, le garçon avec qui Dark-Harry s’était disputé tomba de façon très peu naturelle du toboggan et se cassa une jambe.

oOoOoOoOo

Dark-Harry se balada émerveillé dans les rayons de la gigantesque librairie de Fleury et Bott. Depuis aussi, longtemps qu’il s’en souvenait les livres avaient été ses seuls amis. Enfin, quand il arrivait à s’en procurer. Au début, il les empruntait à la bibliothèque, mais comme Dudley et sa bande s’amusaient régulièrement à déchirer ou à jeter ses affaires dans la boue (en l’accusant d’avoir fait ça tout seul et bien sûr tout le monde le croyait), il avait rapidement été interdit d’emprunt.

Il devait donc se contenter de les consulter sur place lorsque les Dursley lui laissaient du temps libre ou les voler discrètement. Enfin, ce n’était pas vraiment du vol puisque faute de place dans son placard, il était obligé de les ramener à la bibliothèque une fois qu’il avait fini de les lires.

Même ça ce gros porc de Duldey avait essayé de lui prendre. Il avait hâte de mieux maîtriser ses pouvoirs et là, il verrait.

C’est alors que deux gamins extrêmement turbulents le sortir de ses pensées en le bousculant. Ils sortirent un rapide ‘pardon’ avant de reprendre leur course et de disparaître en direction de la sortie. Dark-Harry avait à peine eu le temps de se remettre du choc et de noter la rousseur de leurs cheveux, qu’il vit une femme avec des cheveux similaires passer devant lui en regardant partout d’un regard inquiet.

Il réfléchit à les dénoncer juste pour les embêter, mais à la place pestât en s’éloignant. Il ne supportait pas l’agitation et les bruits brusques qui le faisaient toujours sursauter de peur (pour ça, aussi, il devait remercier les Dursley). Et encore moins lorsqu’elle provenait d’enfant chouchouté par leur parent qui ne connaissait même pas leur chance. Comme il détestait tous ses morveux braillards qui se plaignaient sans cesse de leur père, de leur mère, des jouets qu’on ne leur avait pas achetés, de la viande qu’on les forçait à avaler. Et manque de pot, la librairie en était remplie.

Mais maintenant lui aussi avait quelqu’un. Et pas n’importe qui, pensat-il en fixant le mystérieux sorcier qui avait pris son apparence et feuilletait tranquillement des livres d’histoires quelques rayons plus loin. Lui est bien plus fort que ses moins-que-rien. Il avait entendu ce que les gens disaient dans cette allée sordide. Il avait vu comment il avait repoussé son agresseur et presque détruit un bâtiment d’un simple geste alors que lui-même était terrifié. Il les avait vu s’agenouiller devant lui, lorsqu’il l’avait reconnu.

C’était un être exceptionnel et il le voulait lui, pensa Dark-Harry en sentant une chaleur qu’il s’était interdit de ressentir à nouveau l’envahir. S’il le lui demandait peut-être qu’il lui apprendrait. Peut-être qu’il lui donnerait un bâton magique. De toute façon, même s’il ne le voulait pas, il apprendrait.

Puis quelqu’un enfonça la porte de la librairie avec un visage paniqué et cria en lançant des regards fous partout autour de lui :

— Le seigneur des ténèbres ! On l’a vue dans l’allée des Embrumes.

« Oui bon, ça, on savait » pensa Dark-Harry avec un sourire. Puis un bruit d’explosion suivit d’une violente secousse le fit tomber lui et une bonne partie des livres par terre.

« En fait non, je ne sais pas grand-chose ». Pensa t’il.

Mais il n’eut pas le temps de pousser davantage ses réflexions qu’il dut rouler dans un coin pour ne pas se faire piétiner par une foule paniquée de familles qui se bousculait pour atteindre la sortie avec leurs enfants. Il pensa avec ironie aux paroles que son double avait prononcée en arrivant et en voyant la date sur un journal (dont Dark-Harry avait été choqué de voir que les photos en couverture bougeaient) :

— Je ne savais pas qu’on était aussi proche que la rentrée, mais c’est plutôt une bonne nouvelle. Avec tout ce monde, on passera inaperçu.

oOoOoOoOo

Dark-Harry était terrorisé. Une fumée dense provenant d’un gigantesque incendie obstruait sa vision, et partout, les gens criaient et se bousculait. Au début, il n’avait pas eu peur. Dès le début de la panique dans la librairie, son sosie s’était précipité sur lui baguette au poing, utilisant sa magie pour se frayer un chemin parmi la foule en panique.

Il l’avait rapidement rejoint et l’avait d’autorité serrée contre lui en lui demandant s’il n’avait rien. Contrairement à la nuit dernière, il accepta presque immédiatement l’étreinte (par réflexe, quand on le touchait, il avait toujours un mouvement de recul et un frisson de peur). D’habitude, il détestait tout contact intime. À chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de paniquer et de repenser à ce que l’oncle Vernon lui faisait après certaines de ses disputes avec Pétunia. Mais avec lui, c’était différent.

La nuit dernière, il avait dû faire un énorme effort pour ne pas s’enfuir, en courant lorsque son double avait eu l’envie subite de le tripoter en pleine nuit. Il n’avait vraiment pas envie que ça recommence, mais il ne voulait pas prendre le risque de fâcher la seule personne qui semblait s’intéresser à lui. Puis les minutes étaient passées et il comprit que tout ce qu’il voulait, c’était le réconforter. Personne n’avait jamais fait l’effort de le réconforter après un cauchemar.

Une fois qu’il eut rassuré son sosie d’un hochement de tête rapide sur son état, il le recouvrit avec la cape d’invisibilité et le tira par la main jusqu’à l’extérieur. Ça aussi, c’était nouveau, pour lui. Personne ne l’avait jamais pris par la main pour s’assurer de ne pas le perdre (la simple idée de Pétunia paniquant à l’idée de son absence lui semblait risible). Pour la première fois de sa vie, il se sentait en sécurité.

Ainsi, il n’eut pas peur. Même lorsque des bruits d’explosion retentirent au loin et que les premières flammes devinrent visibles derrière les bâtiments les plus bas. Quand en dépit du bon sens son sosie, l’entraîna à contresens de la foule vers la source de l’attaque, il se contenta de serrer sa main le plus possible. Quand les premiers bruits de combat et les cris de douleur étaient devenus reconnaissables par-dessus les cris de la foule, il se mit à se répéter en boucle que son sosie devait savoir ce qu’il faisait. Qu’il avait un plan pour les sortir de là. Il était juste plus intelligent et puissant que ses cafards qui courraient comme des poulets sans tête et lui devait se montrer fort et surtout ne pas le gêner en se mettant à pleurer. Contrairement à ce que prétendaient les Dursley et il n’était pas un chouineur incapable de la moindre reconnaissance. Lorsqu’il vit un premier corps inanimé le long de la rue bordée de pavé, là il commença à avoir peur.

Cependant, son sosie continua sa course de manière inflexible et même redoubla de vitesse, maintenant qu’il n’était plus ralenti par la foule fuyant en sens inverse. Alors Dark-Harry cacha sa peur et tenta de suivre le rythme effréné qui lui imposait son… Son quoi d’ailleurs ? Il ne savait pas vraiment ce qu’il était pour son sosie. En fait, il n’était rien pour lui. Il ne savait même pas à quoi il ressemblait sans son déguisement (probablement à un vieux mage très puissant et très vieux avec une longue barbe blanche pensait Dark-Harry). Qu’est-ce qui lui avait pris ? Son sosie l’avait dit lui-même : il n’avait pas réfléchi lorsqu’il l’avait emmenée avec lui. Lorsqu’il le ferait, son sosie se rendrait compte qu’il n’était qu’une source d’ennui et l’abandonnerait. Il serait alors seul dans cet endroit horrible. Malgré ses bonnes résolutions, il se mit à pleurer. Et ses pleurs redoublèrent lorsqu’il se rendit compte que c’était sûrement la bêtise de trop qui convaincrait son sosie qu’il ne méritait pas d’être avec lui.

oOoOoOoOo

Harry Dursley regardait partout, autour de lui, tous ses sens aux aguets, tentant de faire abstraction des cadavres de plus en plus nombreux qui parsemaient son chemin, concentrant son attention pour ne pas tomber sur les pavés déchaussés du chemin de traverse.

En temps normal, jamais il n’aurait foncé au-devant du danger. Mais même s’il avait essayé de le nier, depuis qu’il avait reçu sa lettre de Poudlard les temps normaux étaient révolus. Trop de personnes étaient mortes à cause de lui et de sa lâcheté. Il ne laisserait pas Voldemort continué à tuer des innocents par sa faute. Cette fois, il assumerait son destin et lui ferait face.

Malgré ses bonnes résolutions, chaque pas était plus difficile que le précédent. Plus il s’approchait de la source de tout ce chaos plus sa peur s’amplifiait. Seule la réminiscence de souvenir des massacres passait qu’il savait ne pas être les siens, mais qui imprégnait sa rétine l’en empêchait. Au bout d’un moment qu’il ne saurait identifier, ses souvenirs se confondirent avec la réalité et il oublia qu’il n’était plus une marionnette impuissante réduite à devoir contempler les horreurs dont il était responsable.

Jusqu’à ce qu’en franchisant un énième voile de fumée en courant un sort violet ne manque de le percuter. Il reprit alors immédiatement contact avec la réalité et observa trois sorciers avec l’uniforme de la brigade magique combattre un autre sorcier massif en robe de mangemort. Il s’approcha, alors bien déterminé à porter assistance aux sorciers du ministère clairement en difficulté, mais avant qu’il ne puisse lancer le moindre sort l’un des brigadiers se mit entre lui et le mangemort et le poussa violemment :

— Reste pas là. Fous le camp. On ne les retiendra pas très longtemps.

D’abord sonnés par ce comportement, Harry Dursley se rappela alors qu’il avait l’apparence d’un garçon de 9 ans. S’il restait ici, il ne ferait que les gêner en les obligeant à se mettre en danger pour le protéger. C’est alors qu’il pensa à utiliser la cape d’invisibilité et qu’il se rendit compte qu’il avait un gros problème. La forte pression sur sa main avait disparu. Son cœur tomba violemment dans la poitrine. Il avait perdu Dark-Harry.

oOoOoOoOo

Dark-Harry ne savait pas vraiment ce qu’il s’était passé. Entre la fumée, ses larmes, les incendies et les cries tout était devenue flous dans son esprit. À un moment, il était tombé par terre en trébuchant sur le cadavre d’une jeune femme et son genou s’était mis à saigner, mais il ne se souvint pas si c’était avant ou après avoir lâché la main de son sosie. En-tout-cas, il avait continué d’avancer sans se retourner. Sans même faire attention à lui. Les Dursley avaient peut-être raison en fin de compte : il ne méritait pas que quelqu’un s’intéresse à lui.

— Et bien tant pis, je suis mieux tout seul de toute manière. Cria Dark-Harry en négligeant totalement d’être discret.

Il ne savait pas ce qui lui avait pris d’espérer. D’espérer quoi d’ailleurs ? Il était Harry Potter et contrairement aux autres vermisseaux de son âge, il n’avait besoin de personne. Son sosie l’avait aidé, mais sur le long terme, il n’aurait fait que le ralentir et le ramollir. Or, il devait être le plus fort possible s’il voulait pouvoir s’en sortir dans ce monde pourri.

Il sécha les dernières traces de ses larmes et se massa la tête pour tenter de faire disparaître un début de mal de tête, lorsqu’il entendit le cri d’un jeune enfant étouffé par la fumée âcre qui emplissait de plus en plus l’atmosphère répondre à son invective :

— Il y a quelqu’un ? Au secours, venez m’aider.

L’incendie d’abord modeste ne faisait que s’étendre et menaçait d’avaler l’intégralité du chemin de traverse. Dark-Harry se dit qu’il devait arrêter ses gamineries et fuir le plus loin possible de se cauchemar.

Sans l’once d’un remords, il commença à courir dans le sens inverse d’où provenait la voix (il ignorait où aller pour trouver un endroit sûr, mais visiblement pas par-là), lorsqu’une autre voix répondit à la première :

— Harry, c'est toi ? Reste où tu es, je viens te chercher.

— Ici, venez vite s’il vous plaît. Répondit l’autre voix.

Pris d’un fol espoir, il fit demi-tour et se précipita en direction, de la source des voix, en remarquant à peine que son mal de tête ne faisait que s’accroître et que sa cicatrice avait commencé à saigner.

oOoOoOoOo

— Fred, George ? Hurla Harry pour se faire entendre malgré sa déception en constatant que ce n’était pas Dark-Harry

— On se connaît ? Demandèrent les jumeaux de manière parfaitement synchrone. Cela ne faisait pas une minute qu’ils les avaient retrouvés et déjà, leur petit numéro l’agaçait. Malgré leurs excuses et le cadeau de la carte des maraudeurs, Harry Dursley ne leur avait jamais vraiment pardonné d’avoir été les initiateurs involontaires du harcèlement dont il avait été victime durant sa première année à Poudlard.

— Qu’est-ce que vous faites ici au lieu de fuir ? Jouer les Gryffondor stupide ne ferait que gêner les secoure. Leur reprocha Harry Dursley en feignant d’ignorer que cette critique serait très appropriée pour son comportement récent.

— Maman, elle est coincée sous les débris, va chercher tes parents, il faut l’aider. Pleura George en désignant une femme rousse qui devait être la matriarche du clan Weasley qui était coincé avec un homme avec une longue barbe noire des ruines du magasin de farce et attrape Pirouette et Badin.

— Wingardium Léviosa. Cria Harry Dursley et l’amoncellement de débris enflammé de plusieurs tonnes qui retenait leur mère se soulevèrent avec légèreté, comme s’il s’agissait d’une simple plume balayé par une tornade.

Une fois remis de la stupéfaction qu’un enfant plus jeune qu’eux soit capable d’une telle magie (et possède une baguette alors qu’eux devaient initialement acheter la leur à la fin de la journée), Fred et George se précipitèrent pour dégager leur mère et l’inconnu encore inconscient des débris.

— Maman réveil toi, je t’en prie. On sera gentil, on te le jure.

— On est désolé d’avoir désobéi et que t’es dû venir nous chercher.

Harry rompit alors le sort et se précipita vers eux avec sa routine de soin sur le bout des lèvres, puis se souvint au dernier moment de la réaction qu’elle avait suscitée dans l’Allée des Embrumes.

— Reculez, je vais la soigner. Pendant ce temps aller chercher mon… Mon frère jumeau. Il s’appelle Harry.

— On n’abandonne pas maman.

Harry laissa alors s’échapper sa magie en une vague de colère.

— Pour une fois dans votre vie, faite ce qu’on vous demande. Puis plus doux, il rajouta :

— Vous ne pouvez rien pour elle ici et plus vite, j’aurais retrouvé Harry plus vite, on pourra se casser et lui trouver un médicomage.

Les jumeaux modèles réduits se lancèrent dans une de leurs conversations silencieuses et finalement se retirèrent en criant Harry. Harry pu alors tranquillement se concentrèrent sur sa routine de soin, mais avant même qu’il commença la psalmodie, une petite main invisible saisie timidement la sienne.

— Harry ! S’exclama Harry Dursley en étreignant ce qui semblait être du vide à tout observateur extérieur. Puis en sentant à travers la cape, son double trembler de toutes ses forces, il continua :

— Je suis désolé, tu as dû être terrifié. Dès que je les aurais soignés, on foutra le camp d’ici.

Mais encore une fois, il n’eut pas le temps de commencer le sort que les jumeaux apeurés se précipitèrent vers eux et tentèrent de le traîner de force loin d’ici, lui et sa mère, lorsqu’un rire cruel qu’il ne connaissait que trop bien perça la brume. Il n’eut que le temps d’invoquer son bouclier le plus puissant (encore un sort qu’il tenait de Voldemort) avant que l’enfer ne commence à se déchaîner. Les deux magies se heurtèrent brutalement dans une gigantesque explosion, mais par miracle son bouclier tint bon.

Dans le nuage de poussière qui recouvrit la scène suite à l’impact entre leur deux magie, Harry distingua très clairement les yeux rouges de Lord Voldemort avançait calmement dans sa direction escortée par une dizaine de mangemort.

— Eh bien, on dirait qu’il y a encore des retardataires. Lesquelles d’entre vous est assez fou pour oser me défier.

— Mon seigneur il n’y a que des enfants ici. On devrait les achever rapidement et s’enfuir avant l’arrivée des…

Mais le souffle du mangemort se coupa soudainement et il mit ses mains à la gorge.

— J’apprécie tes conseils Nott, mais Lord Voldemort est lasse de tes injonctions à la prudence. Mon plan pour pénétrer Gringotts à peut-être échouer, mais je sens que la cape est tout proche. Il est hors de question d’abandonner si près du but. Est-ce que s’est compris ?

À cause du manque d’oxygène et de la pression exercé sur sa trachée le mangemort répondit avec difficulté :

— Oui…maitre… pardo...moi.

Voldemort relâcha alors la pression et retourna son attention sur les enfants terrorisés qui lui faisait face. Il remarqua que curieusement les deux enfants plus âgés se tenaient en retrait et essayait de réveiller une femme plantureuse pendant que le plus jeune le menaçait de sa baguette avec un air de défis et de haine sur le visage qui parvenait presque à masquer sa peur. Sa position de combat était impeccable, mais aux yeux du lord noir cela ne fit que renforcer le coter ubuesque de la situation :

— Ha ha ! Mais c’est qu’il me menace. Si jeune et déjà si présomptueux. Vos parents, ne vous ont-ils pas appris à vous incliner devant vos supérieurs ? Qui êtes-vous pour oser me défier ?

— Des rouquins, dans des habits de seconde main. Ce sont certainement des Weasley. Répondit un autre mangemort.

— Intéressant. Cette baleine doit donc être la fameuse Molly Weasley. Tes frères m’ont beaucoup parlé de toi avant de mourir. Il est tant que tu ailles les rejoindre Molly. Monologua Voldemort en pointant sa baguette en direction de la vieille femme qui au soulagement des jumeaux commença à rependre conscience.

Mais le jeune garçon se plaça entre elle et sa baguette et osa le menacer :

— C’est moi ton adversaire.

Les mangemorts derrière Voldemort lancèrent un rire gras.

— La plaisanterie n’est plus drôle gamin. Écarte-toi et incline-toi devant moi et peut-être t’épargnerais-je par respect pour ton courage.

Harry Dursley ne bougea pas.

— Macnair. Occupe-toi de cet idiot. Dit Voldemort en commençant à avancer sans plus se soucier de lui.

Macnair avança dans sa direction sans même sortir sa baguette avec un sourire d’anticipation. Harry eut alors des flashs de ses accomplissements dans son monde d’origine. Sous le règne de Voldemort, Macnair été rapidement devenue le premier bourreau de Voldemort. Celui à qui il confiait les prisonniers les plus résistant ou ceux qu’il voulait voir briser et complétement soumis à sa volonté

— Pestis Incendium. Hurla Harry, lorsqu’il fut assez proche. Dans un réflexe surhumain, digne des combattants d’élite qu’étaient les mangemort, Macnair parvint à sortir sa baguette et à incanter précipitamment un sort de bouclier, mais il fut balayé par le déferlement de flammes démoniaques qui échappèrent de la baguette de Harry. Harry contempla d’un regard froid et dépourvue du moindre remords, Macnair se faire dévorer par les flammes d’une longue agonie silencieuse. Tout d’un coup c’était comme si une bulle de silencio venait d’être jeté autour d’eux.

Voldemort accorda à peine un regard à la disparition d’un de ses plus fidèles mangemorts, avant de faire disparaître le Feudeymon d’un geste négligeant de sa baguette et de reporter son attention sur Harry Dursley. Puis tout d’un coup son visage se figea, comme prit d’une illumination :

— Ainsi donc ce n’est pas la présence de la cape qui m’a attiré jusqu’ici. Donne-moi la baguette de sureau et je t’épargnerai toi et les tiens.

— Tom, je pensais avoir été clair hier : jamais je ne collaborerai avec toi. Va-t’en. Je ne suis pas sûr d’être assez fort pour te vaincre, mais je le suis certainement pour te résister jusqu’à ce que les aurores et Dumbledore ne débarquent. Tenta de bluffer Harry en comprenant la méprise de Voldemort.

Harry Dursley lâcha la main de dark-Harry. Puis Voldemort et lui commencèrent à se tourner l’un autour de l’autre formant un cercle parfait sous le regard perplexe des mangemorts et des Weasley qui n’osèrent pas intervenir.

— Intéressant. Tu as donc rencontré cet être pathétique qui prétendait être moi. J’aurais tant de questions à te poser avant de te tuer. Mais tu as raison, mon temps est limité. Dis-moi juste qui tu es.

C’est à ce moment-là qu’une vingtaine d’aurores débarquèrent. La dizaine de mangemort escortant Voldemort engagea immédiatement le combat afin de protéger leur maître.

— Apparemment, ton temps est encore plus limité que tu le pensais. Le nargua Harry.

Voldemort leva alors sa main droite et Harry remarqua pour la première fois la bague noire qui ornait son annulaire lorsqu’elle se mit à luire d’une lumière verte éclatante. Une centaine de cadavres convergèrent des rues adjacentes ou des maisons écroulées et attaquèrent alors les aurores depuis toutes les directions. Avant qu’il ne se fasse faucher par un incendio lancer par l’un des aurores, Harry Dursley cru reconnaître le membre de la brigade magique qui lui avait ordonné de fuir.

— Ou en étions-nous ? Ah oui ! Tu vas me dire tout ce que je veux savoir dans l’espoir de survivre quelques minutes de plus. QUI ES-TU ? Et que sais-tu des reliques de la mort ? Ordonna Voldemort d’une voix froide.

— Ton double ne t’a donc pas parlé de moi ? Je suis vexée. D’ailleurs où est-il ? A-t-il peur de m’affronter de nouveau ?

— Ma patience à ses limites. Parle ou meurs.

Pour toute réponse, Harry enleva le bandeau qui recouvrait sa cicatrice.

— HARRY POTTER. Hurla Voldemort dans un cri de rage qui fit cesser tous les combats et se retourner tous les combattant vers eux.

— AVADA KEDAVRA. Hurlèrent alors Harry et Voldemort de manière parfaitement synchrone.

Deux jets de lumière verte jaillirent des deux baguettes. Les deux traits lumineux se heurtèrent en pleine course et, tout à coup, la baguette de Harry se mit à vibrer comme si elle avait été parcourue d'un courant électrique. Sa main y était collée. Même s'il l'avait voulu, il aurait été incapable de la lâcher.

Un étroit faisceau lumineux d'une intense couleur or reliait à présent les deux baguettes magiques. Harry, stupéfait, suivit des yeux le rayon de lumière et vit que la baguette de Voldemort tremblait et vibrait avec la même intensité entre ses longs doigts crispés. Puis à sa surprise la plus totale, il sentit ses pieds se soulever du sol. Voldemort et lui s'élevèrent en même temps dans les airs, leurs baguettes toujours reliées par ce fil de lumière dorée et tremblante. Ils s'envolèrent lentement au-dessus de l’allée. Les Mangemorts se mirent à crier, demandant à Voldemort ce qu'ils devaient faire pendant que les aurores se remirent de leur stupéfaction et profitèrent de ce temps de répit pour se débarrasser des Inferi et évacuer les Weasley.

Le fil d'or qui unissait Harry et Voldemort se morcela soudain. Leurs baguettes restèrent liées l'une à l'autre, mais des milliers d'autres traits de lumière furent projetés dans les airs, dessinant une multitude d'arcs entrecroisés au-dessus de leurs têtes. Bientôt, Harry et Voldemort se retrouvèrent enfermés sous un dôme d'or, semblable à une immense toile d'araignée lumineuse, au-delà duquel les Mangemorts resserraient leur cercle, tels des chacals, leurs cris étrangement assourdis...

– Ne faites rien ! S'écria Voldemort d'une voix perçante.

Harry voyait ses yeux rouges s'écarquiller de stupéfaction devant ce phénomène. Il le vit s'efforcer de rompre le fil de lumière qui reliait toujours les deux baguettes magiques, mais Harry serra sa baguette de plus en plus fort, des deux mains à la fois, et le fil d'or resta intact.

– Ne faites rien tant que je ne vous en aurai pas donné l'ordre ! Cria Voldemort à ses fidèles.

Alors, un son magnifique et surnaturel s'éleva dans les airs... Il émanait de chaque fil de la toile lumineuse qui vibrait autour d'eux. C'était un son que Harry reconnut aussitôt, bien qu'il ne l'eût entendu qu'une seule fois dans sa vie... Le chant du Phénix...

Pour Harry, ce chant était celui de l'espoir... Le plus beau son qu’il n’ait jamais entendu... Il eut l'impression que le chant ne résonnait pas seulement autour de lui, mais en lui... et qu'il le reliait à son Dumbledore, comme si un ami lui parlait à l'oreille… Ne brise pas le lien.

« Je sais, répondit Harry comme s'il s'adressait à la musique, je sais que je ne dois pas le briser... » Mais à peine avait-il eu cette pensée qu'il lui devint de plus en plus difficile d'y parvenir. Sa baguette se mit à vibrer avec plus de force que jamais... et le rayon lumineux qui l'unissait à Voldemort se transforma lui aussi... On aurait dit que de grosses perles de lumière glissaient dans les deux sens le long du fil d'or. Harry sentit sa baguette trépider entre ses mains tandis que les perles avançaient lentement dans sa direction... Peu à peu, les perles ne glissèrent plus que dans un seul sens, de Voldemort vers lui, et sa baguette se mit à trembler avec fureur...

À mesure que la plus proche des perles de lumière avançait vers lui, il sentait le bois de sa baguette magique devenir si brûlant qu'il eut peur de la voir s'enflammer. Plus la perle se rapprochait, plus la baguette vibrait entre ses mains. Il avait la certitude qu'elle ne résisterait pas à son contact, qu'elle volerait en éclats sous ses doigts si jamais la perle la touchait...

Le regard fixe, animé d'une lueur furieuse, il se concentra de toutes les forces de son esprit pour renvoyer la perle vers Voldemort, tandis que le chant du Phénix continuait de résonner à ses oreilles... Alors, lentement, très lentement, les perles de lumière s'immobilisèrent dans un frémissement puis, tout aussi lentement, commencèrent à glisser dans l'autre sens... à présent, c'était la baguette de Voldemort qui vibrait avec une incroyable intensité... Voldemort, qui sembla abasourdi, presque apeuré, en voyant l'une des perles de lumière trembloter à quelques centimètres de sa baguette magique...

Harry ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi, il ne savait pas à quoi cela pourrait bien aboutir... mais il se concentrait comme jamais il ne s'était concentré pour forcer cette perle à retourner dans la baguette de son ennemi... Toujours avec la même lenteur... elle avança peu à peu le long du fil d'or... trembla pendant un moment, puis toucha enfin la baguette...

Aussitôt, la baguette magique de Voldemort émit des hurlements de douleur... Un instant plus tard — Les yeux rouges du Seigneur des Ténèbres s'écarquillèrent devant cette vision —, une épaisse fumée s’éleva de sa baguette. Une tête se dessina... puis un torse, des bras… et enfin le fantôme avec un uniforme de la brigade magique apparut. Puis des cris de douleur se firent entendre et progressivement d’autre fantôme sortirent de la baguette de Voldemort apparut et d’autre fantôme.

Harry éprouva une telle stupéfaction qu'il aurait pu en lâcher sa baguette mais, instinctivement, ses mains la serrèrent plus fort que jamais et le fil d'or resta intact tandis que les fantômes commencèrent à s’adresser à lui.

– Tiens bon, gamin. Dumbledore et l’ordre sont en route, dit-il.

Sa voix était distante, comme répercutée par un écho. Harry regarda Voldemort... Ses yeux rouges grands ouverts exprimaient l'ahurissement... Il paraissait aussi abasourdi que Harry lui-même...

– Ne lâche surtout pas ! s'écria-t-elle.

– Ne le laisse pas te vaincre ! Ne lâche pas !

L’encouragèrent les fantômes de plus en plus nombreux des sorciers et même de quelque gobelin que Voldemort avait tué lors de cette attaque sur le chemin de traverse.

Harry entendit alors les faibles cris de frayeur des Mangemorts qui tournaient autour du dôme doré avant de transplaner subitement. Il poussa un soupir De soulagement. Il n'aurait pas pu tenir sa baguette beaucoup plus longtemps. Il la leva brutalement, de toutes ses forces, et le fil d'or se brisa. Le dôme de lumière s'évanouit aussitôt, le chant du Phénix s'interrompit — mais les silhouettes fantomatiques des victimes de Voldemort étaient toujours présentes et entouraient leur assassin, mais furent incapables de l’empêcher de suivre ses mangemort dans sa fuite.

Harry se retrouva alors seul encerclé par une cinquantaine de sorciers certains en habit civil d’autre en uniforme d’aurore qui avait toujours leur baguette levée dans sa direction attendant visiblement que quelqu’un se remette suffisamment de sa stupéfaction pour reprendre l’initiative.

C’est alors que s’avança une vielle homme avec une barbe blanche et des robes violette qui irradiait de pouvoir. Un des aurores l’interpella :

— Dumbledore, je vous jure, c’était vous savez qui en personne.

— Je vous crois Dawlish.

Puis il se tourna Vers Harry et adopta un air qui parut faussement bienveillant à Harry Dursley et dit :

— Et bien Harry. Je crois que tu as eu une journée mouvementée. Que dirais-tu de venir me la raconter autour d’une bonne tasse de chocolat chaud ? Baisse ta baguette. Tu es en sécurité maintenant.

Il tenta de se persuader que sa mauvaise impression était peut-être due à une méfiance excessive. Après tout, rien dans l’attitude du directeur ne paraissait menaçante ou ne le différenciait du vieux sage qu’il connaissait. Et il avait sans doute une excellente raison pour justifier de s’être servis dans son coffre. Enfin celui de Dark-Harry. Et quand bien même il ne pouvait pas être assez horrible pour renvoyer Dark-Harry chez les Dursley une fois qu’il lui aurait raconté la manière dont il le traitait. Mais surtout, il aurait été tellement agréable de s’en remettre à lui comme avant.

Cependant la main invisible qui avait immédiatement serré la sienne une fois le combat terminé lui rappela qu’il ne pouvait se laisser aller à de telle risque.

— Voldemort est à la recherche des reliques et il ne tardera pas à comprendre que vous possédez la baguette. Vous êtes sa prochaine cible. Dit-il au directeur en lançant discrètement un sort de glu perpétuelle sur la main de Dark-Harry, afin de s’assurer qu’il ne le lâcherait pas. Puis en priant pour que ça marche, il plia les genoux et lança le sort que Voldemort utilisait quasi quotidiennement pour se déplacer.

Devant les regards stupéfaits de tous les sorciers présents, il s’envola. Certains lui lancèrent des sorts pour tenter de l’arrêter, mais il était déjà trop haut dans le ciel. Puis il accéléra violemment et disparu. Ils tentèrent de le poursuivre en balai, mais il ne restait plus dans les cieux que la marque des ténèbres qui éclairait les ruines du chemin de traverse de sa sinistre lumière verte.