Le plancton le plus humain de l univers

Resume
Fanfiction d'animorph écrite en 2023
Ceci est le premier jet de « My name is Thevenin ».
En gros, c’est un brouillon que j’ai écrit en deux semaines après avoir lu quelques fics d’animorph girl que j’ai trouvé génial, au point de vouloir absolument en faire ma version.
Après avoir écrit ce brouillon, j’ai relu les livres originaux et j’ai modifié ce brouillon pendant 3-4 mois jusqu’à aboutir à une histoire totalement différente qui est devenue « My name is Thevenin ».
Je le publie car au fil des réécritures, le premier jet et le produit final n’ont rien à voir.
Bonus : Les tentatives de recrutement de Thévenin
— Bonjour monsieur, vous ne semblez pas aller très bien. Je peux vous aider ?
— Non sauf si vous êtes capable de ressusciter les morts. Répondit-il agressivement
— Malheureusement je ne peux pas faire ça, mais si vous avez perdu un proche vous devriez devenir membre du partage. Beaucoup de gens disent qu’ils les ont beaucoup aidés à guérir.
— Je ne pense pas que l’on puisse guérir de ça. Désolé d’avoir été aussi sec. Répondit-il plus doucement
— Ce n’est pas grave. Puis-je savoir qui exactement, vous avez perdu ?
Il commença à sangloter :
— Ma femme et ma fille. Ils sont morts la semaine dernière dans un accident de voiture. Par ma faute. Depuis, j’ai l’impression d’être mort moi aussi. Je ne sais même pas ce que je fais ici à cette réunion.
Je lui dis un grand sourire :
— Et bien vous avez de la chance. Au partage, on vous aidera à passer à autre chose. D’ailleurs, j’ai vu que vous avez déjà commencé à l’oublier. C’est bien que vous essayez de fréquenter quelqu’un d’autre aussi peu de temps après. Enfin, je dis ça, mais moi, je n’ai jamais tué personne donc je sais pas à quel moment il est raisonnable de fréquenter à nouveau. Mais vu votre âge, il vaut mieux que vous évitiez de perdre du temps.
À ma plus grande incompréhension, il me donna un coup-de-poing puis quitta la salle au pas de course. Toutes les conversations s’arrêtèrent et dès que la rumeur de ce qui s’était passée les atteignit les convives m’adressèrent d’intenses regards de mépris. Je notai que les regards les plus désapprobateurs se trouvaient chez les contrôleurs. Qu’est-ce que j’avais donc dit de mal ?
— (Thevenin, je suis d’accord avec toi qu’il faut tout faire pour dissuader les gens de devenir membre. Mais si tu ne te montres pas plus discret, on va se faire tuer.)
Comment ose-t-il se moquer de moi ? En plus, c’est de sa faute si j’ai autant de mal à m’adresser aux autres humains. S’il me laissait accéder à l’intégralité de ses souvenirs à n’importe quel moment, je serais aussi bon que n’importe quelle Yeerk. Il croit quoi que c’est pour faire souffrir notre hôte qu’on trifouille leur cerveau. Bon d’accord certain Yeerk le font pour faire souffrir leurs hôtes. Bon en fait beaucoup de Yeerk. Mais normalement, c’est juste pour savoir comment un humain se comporte. Ma colère devait être tellement forte qu’il dut la ressentir, car il rajoutât avec peur :
— (Non mais je ne disais pas ça pour te critiquer. Tu te débrouilles très bien. C’était juste un conseil.)
Attends, mais il se moquait pas du tout de moi. Il était totalement premier degré. Mais là, j’avais besoin de me défouler sur quelqu’un.
— (Tom pour la dernière fois, je ne vais pas te faire de mal ? Qu’est-ce que je dois faire pour que tu me fasses un minimum de confiance ? Dis-je en élevant la voix pour la première fois contre lui. Immédiatement, je le regrettai.)
— (C’est facile à dire pour toi. Je suis totalement à ta merci. Dit-il avec défis.)
Je repris plus doux
— (Chaque nuit, c’est moi qui suis totalement à ta merci.)
— (Ce n’est pas pareil. Si je te fais quoi que ce soit, je peux être sûr que ma famille sera intégralement infestée et je suis sûr d’être affecté au Yeerk le plus cruel de la piscine. Et puis toi, tu peux lire dans mon esprit. Tu sais à l’avance si je compte te trahir.)
— (Ça ne reste pas totalement agréable de confier sa vie à quelqu’un qui rêve de vous tuer)
— (Je ne souhaite pas te tuer)
— (Je doute que tes rêves aient beaucoup évolué depuis que l’on fait chambre à part.)
— (Mais ça ne veut rien dire. Ce n’est pas ce que tu crois. Oui, j’aimerais ne plus t’avoir dans ma tête, mais je t’apprécie vraiment.)
— (Tom en vue de ton infestation, j’ai eu des cours poussées sur votre espèce. Chez vous il n’est pas rare que le mâle tue la femelle qu’il aime. Le fait que tu m’aimes n’est pas particulièrement rassurant)
— (Pas dans ce sens-là. Je voulais dire que je te considère comme un ami.)
— (Un traître, c’est toujours un ami)
Devant son silence interdit j’expliquai :
— (C’est la morale d’un très célèbre compte pour enfant Yeerk)