Comment combattre l’extrême droite

Resume
Ma vision personnelle des raisons du vote des classes populaires pour l’extrême droite et le moyen d’y remédier.
Introduction
Comme toute personne normale, je suis extrêmement angoissé par la montée de l’extrême droite que l’on observe un peu partout dans le monde et plus particulièrement en France. Et je me demande comment des gens à priori normaux peuvent être séduits par ses idées immondes. Ou tout du moins, voter pour des partis racistes et fascistes.
Et surtout, comment inverser la tendance. Comment les convaincre de ne plus se battre pour empirer la situation de leur voisin (quitte à empirer la leur au passage), mais pour améliorer leur situation.
Comment les tirer de l’obscurantisme, de la haine et du processus d’autodestruction dans lequel ils se sont enfermés ? Cet article est là pour exposer ma réponse actuelle sur le sujet.
Ma source principale pour la suite de cet article est le livre :Des électeurs ordinaires Enquête sur la normalisation de l'extrême droite de Félicien Faury , dont vous pouvez voir une lecture, commentée ici : : La banalisation de l'Extrême Droite
Qui vote RN
La contrepartie de la massification de l’électorat du RN est qu’au fil du temps, il est devenu de plus en plus hétéroclite. Autrefois composé essentiellement de petits patrons, de bourgeois réactionnaires, de pieds noirs nostalgiques du temps des colonies et de militaires, il s’est aujourd’hui élargi à toutes les strates de la société.
Mais moi, j’aimerais me concentrer plus particulièrement sur le vote populaire pour le RN, car à gauche, c’est celui qui intrigue le plus étant donné que d’après la plupart des idéologies de gauche, les classes populaires ont intérêt à voter à gauche. Voire même à une époque, on disait (comme pour les musulmans aujourd’hui et les noirs aux USA, jusqu’à à la récente défaite des démocrates face à Trump), qu’ils n’ont pas d’autre choix que de voter à gauche, donc ce n’est pas la peine de draguer cet électorat-là.
Déjà, ce n’est pas n’importe quelle partie des classes populaires qui vote RN. Ce sont les parties des classes populaires les plus privilégiées.
Celle qui est en CDI, propriétaire d’un pavillon de banlieue et qui pense vivre à la campagne parce qu'elle voit de l’herbe depuis sa fenêtre et qu’il n’y a autour d’elle ni commerce, ni service public.
Uniquement, une forêt de pavillon tous identiques dépourvues de la moindre vie sociale (et même de vie tout court) en dehors du passage incessant de voiture le long de la longue route qui y mène qui font bien comprendre aux enfants, aux vieux, aux handicapées et autre personne n’ayant pas le privilège d’être motorisé qu’elles sont tout juste tolérées.
Sérieusement, les jeunes couples, arrêtez de vous exiler dans ces endroits horribles pour le bien de vos enfants. Dans ses zones pavillonnaires lorsque l’on a pas une voiture on ne peut rien faire (même pas aller voir un ami pour jouer aux cartes). Et spoiler c’est le cas des enfants. Sauf à vous engager à jouer les taxis jusqu’à leur 18 ans évité (et encore à l’adolescence on a pas forcément envie d’être dépendant de maman pour aller voir sa copine). Et un pavillon, loin de tout une fois intégré tous les frais (notamment de transport et de chauffage), c’est un gouffre à pognon qui empêche tout dépense un peu amusante. Le seul avantage c’est de permettre à chaque enfant d’avoir sa chambre mais vu qu’il devient de plus en plus compliqué financièrement d’avoir plus d’un enfant cette objection à de moins en moins de poids.
Et puis surtout, il faut rappeler, que si dans les centres-villes,il n’y a pas d’appartements pour loger de grandes familles, souvent ce n’est pas à cause d’un manque de place, mais d’un choix des promoteurs. Et en disant cela, je ne critique pas les promoteurs. Souvent ils ont de très bonnes raisons de faire ce choix.
Au mètre carré, les petits appartements coutent plus cher, donc faire des grands appartements, c’est moins rentable. Et en plus il y a la croyance (pas totalement infondée) que les grandes familles ne veulent pas vivre en centre-ville et donc une peur que les grands appartements ne se vendent pas. Mais même dans les cas ou la logique du marché imposerait de construire de grand apparemment, bien souvent les pouvoirs publics font pression sur les promoteurs pour qu’ils construisent des petits logements en centre-ville et des pavillons loin de tout pour les familles, car ils ont peur que de grand appartement attirent des familles de classe populaire (voire pire des familles de classe populaire arabes). Les bobos ne font pas beaucoup d’enfants, mais au moins eux, ils payent beaucoup d’impôts et sont blancs.
Bref, ce n’est pas au promoteur que j’en veux, mais aux politiques qui ne font rien pour régler le problème d’accès des classes populaires à un logement décent, à un prix raisonnable, dans un endroit où ils auront accès aux services publics et à un travail sans devoir faire une heure de route (voir promeuve des politiques qui agave le problème)
Après, je nuancerai tout ce que je viens de dire, en rajoutant que ses familles ont sans doute de bonnes raisons de préférer s’exiler dans des banlieues pavillonnaires que l’amoureux des villes sans enfant que je suis ne peut pas comprendre. Sans compter que si on fait une vraie transition écologique, il va sans doute falloir que des gens quittent massivement la ville pour s’installer à la campagne, donc mon discours risque de mal vieillir.
Mais, arrêtons de critiquer gratuitement (et avec une sacrée dose de mauvaise foi) le mode de vie d’une grande partie de mes concitoyens pour revenir au sujet.
Comme je l’ai dit : les classes populaires qui votent pour le RN, ce sont les parties stabilisées des classes populaires. Ceux qui ont un emploi stable en ville. Ceux qui ont un petit pécule de côté (très petit pécule, souvent, juste de quoi acheter une voiture d’occasion, si celle qu’ils ont tombe en panne) et qui gagne assez pour consommer un peu de ce superficiel qui fait tout le sel de la vie (comme une semaine au bord de la mer une année sur deux).
Bref, il ne s’agit ni de campagnard touché de plein fouet par la crise agricole, ni de chômeur longue durée, ni de travailleur qui enchaîne les contrats cours ou à temps partiel, ni des travailleurs pauvres peinant à dégager un SMIC par mois. En un mot, leur vie, ce n’est pas germinal.
Ce n’est pas germinal, mais ce n’est pas Disneyland non plus. Leur travail est usant, ils subissent de plein fouet la dégradation des conditions de travail et vivent dans la peur de perdre ce qu’ils ont difficilement acquis au prix de gros sacrifices et de gros efforts et non pas non plus un mode de vie particulièrement riche.
Et en conséquence de cette vie faite de sacrifices récompensés, il croit très fortement en la méritocratie et à la valeur travail, telle que définie par la droite à partir de Sarkozy (avant ce mot était plutôt associé à un concept de gauche qui n'a rien à voir).
Bien sûr, ils sont la victime du biais du survivant. Ils voient que dans leur cas le travail à payer, donc ils en concluent que le travail paye et que ceux qui ne réussissent pas sont juste trop fainéants pour se sortir les doigts du cul, car ils ignorent les 90 % d’autres cas où le travail ne paye pas.
Sans compter que c’est une vision très rassurante des choses pour des personnes dans leur situation et donc difficile à remettre en question. En effet, accepter que leur position actuelle est autant dû aux hasards de la vie qu’à leurs efforts (bien réel, il ne s’agit pas de le nier), c’est devoir accepter encore plus de précarités et d’incertitude dans une vie qui n’en manque pas déjà.
Cette croyance dans la méritocratie leur donne une impression de contrôle supplémentaire sur leur vie. Elle leur fait croire qu’il leur suffit de travailler pour s'en sortir. C’est là la grande force de l’idéologie méritocratique. Sa force n’est pas le paradis qu’il promet pour un futur lointain où son travail sera reconnu à sa juste valeur, mais l’impression de contrôle et de sécurité qu’il donne dans le présent (un peu comme les religions d’autrefois).
Mais, c’est aussi sa faiblesse, car il impose une pression psychologique supplémentaire à ceux qui ne s’en sortent pas, en les rendant responsables de leur sort.
Mais je vais arrêter la psychologisation à deux balles en précisant qu’il ne s’agit là que d’une proposition très personnelle d’explication de certains facteurs qui mènent à ces croyances qu’ils possèdent d’après les sociologues. Je répète pour être sûr d’être bien compris : Les sociologues constatent sur le terrain en appliquant des méthodes scientifiques que cette partie de l’électorat du RN à ses croyances, mais c’est moi qui propose ses explications forcément partielles et non vérifiées. La sociologie se prend déjà bien assez d'accusations injustes dans la gueule sans en plus être tenue pour responsable de mes conneries.
Une autre caractéristique de cette partie de l’électorat est la faiblesse de son capital culturel et son anti-intellectualisme, en grande partie hérité d’un passage beaucoup trop traumatisant, dans une éducation nationale qu’ils ont tout fait pour quitter le plus vite possible.
Et enfin, pour terminer ce portrait détaillé, il y a un petit miniléger détail dont je n’ai pas parlé jusqu’ici : ils sont blancs. Ou en tout cas perçu comme blanc actuellement (pour certains, cela n’a pas toujours été le cas, notamment pour ceux d’origine portugaise).
Et comme la plupart des électeurs (quel que soit son bord politique ou son origine sociale), ils sont racistes et l’assument de plus en plus en public (merci au service public d’avoir fait de Zemmour une superstar, puis d’avoir décidé de copier CNews au lieu de le combattre). Mais, eux à la différence des autres groupes, font de leur racisme un des ressorts principaux de leur vote.
En effet, et c’est quelque chose que l’on a le plus de mal à comprendre à gauche : il ne croit pas en la lutte des classes, mais en la lutte des races.
Même s’ils ont le même dégoût que les gents de gauche pour les fortunes indécentes accumulés par une minorité grâce à l’héritage sur plusieurs générations, la corruption généralisée des politiques, l’absence totale de démocratie, la dégradation des services publics,… il ne croit pas que la première menace qui pèse sur eux vienne des puissants, mais des racisés qui risquent de s’installer à côté de chez eux. Ou en tout cas, c'est la menace à laquelle ils sont le plus sensibles.
En effet, pour eux, des noirs ou des Arabes qui arrivent dans leur banlieue pavillonnaire ou vont dans leur commerce, c'est une menace contre laquelle ils faut lutter. Pour eux, c'est le début d’une invasion qui va transformer leur lieu de vie paisible (trop de mon point de vue), en une banlieue remplie d’insécurité, de tags et de déchet comme on en voit à la télé.
Pour eux, cela veut dire que s’ils ne font rien, la valeur de leur maison (qui est leur seul patrimoine) va s’effondrer. En conséquence, ils ne pourront plus la revendre pour aller vivre ailleurs et seront donc condamnés à vivre au milieu des boucheries halals et des trafiquants de drogues.
Ou tout simplement à croiser des noirs régulièrement. Et, pour eux, c’est totalement insupportable. C'est vécu comme une forme de rétrogradation sociale et un motif de honte.
Leur priorité, le seul levier d’action qu’ils pensent avoir pour améliorer leur vie (ou du moins qu’elle n’empire pas), c’est de préserver l’entre-soi blanc dans lequel ils vivent. Seulement, ils en ont de moins en moins les moyens face au développement d’une petite bourgeoise noir et arabes qui a plus d’argent et plus de capitaux culturel qu’eux et qui aspire à quitter la banlieue et ses problèmes bien réels (sans compter qu’ils espèrent ainsi offrir une meilleure vie à leurs enfants).
Donc voilà, le vote RN c’est parce que les noirs et les arabes s’enrichissent et se cultivent.
Donc, s’il vous plaît, les Arabes, veuillez-vous conformer davantage au stéréotype et contentez-vous de glander toute la journée sur votre canapé en attendant que les allocations tombent.
Et, surtout n’allez pas cramer une poubelle par ennuis, lors d’une soiré entre pote un peu trop arrosé durant votre adolescence, car sinon, ils vont tout de suite crier à fin de la civilisation (en oubliant complètement que durant leur propre adolescence, ils ont fait bien pires sans raison particulière autre que l’envie de faire chier).
Mais redevenons sérieux : La conséquence de cela, c'est que non seulement, ils voient le vote RN comme un moyen de défendre leurs intérêts, mais en plus, il voit les programmes de gauches et leur anti-racisme minimal, comme une menace. Si on rajoute à cela que les idées de gauches sont portées par des classes sociales avec un fort capital culturel comme les profs qu’il déteste, il en résulte qu’ils sont totalement dégoutés par la gauche.
Les Rufinistes et quelques marxistes-léninistes rescapés de la guerre froide, me diront qu’il suffit d’abandonner tous ses combats sociétaux qui divisent les classes populaires et de revenir à la bonne vieille lutte des classes.
Mais, ce serait une erreur, car comme je l’ai dit plus tôt, il ne croit pas en la lutte des classes. Ils ne croient pas en la possibilité de taxer davantage les riches ou même à la possibilité de s’unir pour mener des luttes sociales victorieuses. 40 ans de néolibéralisme et de renoncement des syndicats sont passés par là. De plus, leur croyance méritocratique fait qu’ils ne voient pas les patrons comme des ennemis.
Seules les grandes fortunes issues de l’héritage les contrarient vraiment. Au contraire, ils adhèrent au mythe du self-made man et admirent les patrons qui ont travaillé dur pour fonder leur boite. Et ils ont souvent dans leur entourage des petits patrons écrasés d’impôt et devant faire face à une administration incompétente et à des réglementations aussi absurdes qu’abscons (souvent demandées par les grandes boites pour tuer leurs petits concurrents ou faire un protectionnisme déguisé à leur avantage).
En conséquence, ils ne sont pas très sensibles au discours traditionnel de gauche disant qu’il faut augmenter les impôts sur les entreprises ou les réglementations (pour le dire poliment).
Pour eux, le seul moyen de sauver les services publics et d’améliorer la qualité de vie, ce n’est pas de s’unir pour s’en prendre à un patronat lointain, méritant et bien trop puissant.
Leur solution privilégiée, c’est de s’en prendre à la population qui les dégoûte tout autant que les ultra-riches : les assistés. Qui en plus, a bien souvent, la mauvaise idée d’être noir ou arabe (ils le font vraiment exprès, ce n'est pas possible). Même sur les sujets économiques, les idées de gauches raisonnent dans leur esprit embué de racisme et d’idéologie méritocratique comme un repoussoir et non comme une solution à nos problèmes communs.
Que faire
Bref, en résumé, chez eux, le vote RN n’est pas une erreur faite par manque d’information. Il ne suffit pas de leur expliquer que contrairement à la gauche le RN, n’a aucune intention de mener des politiques sociales pour qu’ils changent leur vote. Leur vote RN découle principalement de leur racisme (et secondairement des trahisons de la gauche néo-libérale).
L’union des beaufs et des barbares sur la base d’un programme social est un concept séduisant, mais totalement illusoire dans la pratique. Pour eux, la gauche incarne (pas totalement à tort) les intellectuels et les minorités. La gauche est leur bête noire et il est impossible de leur faire changer d’avis avec du porte-à-porte, des distributions de tracts, un programme social ou n’importe quel discours à la télé.
Si vous êtes de leur famille et que vous les voyez quotidiennement, vous avez peut-être une chance, mais impossible pour un parti de le faire à grande échelle ou pour un petit groupe local de militants d’agir sur leur vote ou leur idée. En tout cas, pas directement et pas immédiatement.
Pour moi, il faut se résoudre à devoir se passer de leur vote. Inutile de mettre des ressources militantes à essayer de les convaincre de voter pour un parti de gauche, ça ne sert à rien. Ce qu'il faut, c'est mettre le paquet dans les coins où il y a un sur-vote de gauche, mais beaucoup d'abstentions.
C’est-à-dire qu’il faut concentrer tous nos efforts, sur les classes populaires précarisés, et les jeunes travailleurs diplômés (des gens pas riches, mais avec un fort capital culturel, comme les ingénieurs ou les profs qui sont décidément omniprésents dans cet article). En gros sur les banlieues et les centres-villes au détriment des banlieues pavillonnaires. Inutile de mettre en péril le vote de ces classes sociales en essayant de séduire des gros cons racistes qui ne rêvent que de notre défaite.
Par contre en dehors des périodes électorales, il faut promouvoir le plus possible l’antiracisme et une vision positive du multiculturalisme. Il faut s’opposer violemment à l’assimilationniste et dire que ce qui est agréable, ce n’est pas que les minorités abandonnent leur culture et que l’on vivent tous entre blanc, mais au contraire qu’ils gardent leur culture et que l’on vivent ensemble.
Et, ce n’est pas un délire de Bisounours d'un bobo hors-sol, mais une réalité concrète que je vis tous les jours. Je travaille dans l'informatique et dans mon milieu, le multiculturalisme est la norme.
Et, je confirme que c’est très agréable de cohabiter avec des personnes venant de tout horizon (et de manger les pâtisseries délicieuses totalement différentes qu’ils ramènent parfois au travail).
J’adore, lorsque je sors de chez moi pour courir, avoir l’impression de passer 3 frontières (malheureusement ses frontières sont aussi sociales que culturel). Je déteste au contraire me balader dans les zones pavillonnaires aux maisons toutes identiques où j’ai toujours l’impression de me perdre (et qui puent le pot d’échappement). Sans compter que j’adore m’arrêter au hasard lorsque je suis fatigué et m’acheter une pâtisserie à laquelle je n'avais jamais goûté, venant d’un pays que je ne savais même pas qu’il existe.
Bref, le multiculturalisme, ce sont les vacances à la maison. Et, si cette vision de la diversité devenait la norme, alors les classes populaires votant au RN ne considéreraient plus que préserver un entre-soi blanc soit une priorité. Au contraire, il accueillerait avec bienveillance la diversité (bon, là pour le coup c’est une vision vraiment Bisounours).
Et si nous parvenions malgré l’absence de leur vote à faire élire un vrai partit de gauche et qu’ensuite des mobilisations étudiantes et syndicales massives lui imposait de suivre un minimum son programme (moi je vote pour que les manifestations servent à quelques chose et pas pour ne plus avoir à manifester), les classes populaires votant RN se remettraient à croire en la possibilité d’améliorer leur vie autrement qu’en s’en prenant aux plus précaires.
Et là, je rêve un peu, mais un parti de gauche une fois au pouvoir pourrait mener des réformes de l’éducation nationale qui la rendraient moins violente pour les personnes issues des classes populaires. Une école où on valoriserait la culture des classes populaires au lieu de la dénigrer. Une école qui soit un lieu d’épanouissement et de découverte et non un moyen de s’élever socialement aux cours d’une compétition scolaire de plus en plus impitoyable.
Sur le très très long terme, cela réduirait l’anti-intellectualisme de cette population.
Mais, à priori, ça a peu de chance d’arriver, même en cas de victoire de la LFI. Il suffit de voir la réaction de Mélenchon lors d’une interview de Danny et Raz lorsqu’il a mentionné l’échec scolaire de Danny pour s'apercevoir qu’à la LFI l’ambiance n’est pas à une remise en cause profonde de l’école.
Source
Voici quelques sources que j’ai lues pour écrire cet article :
LA MUTATION DU RASSEMBLEMENT NATIONAL
Vote RN et racialisation de la solidarité
La défiance envers l’école, facteur clé du vote RN